Lualaba : Fifi Masuka favorable à la modification ou changement de la constitution

Photo d'illustration
Fifi Masuka, gouverneure du Lualaba

En République Démocratique du Congo, la révision de la constitution fait débat au sein de la classe politique. Si certains acteurs politiques de l’opposition refusent le changement de la constitution du pays, la majorité reste ferme sur sa position actuelle.

C’est le cas de la Gouverneure de la province du Lualaba qui s’est exprimée. Celle-ci reste favorable au changement de la constitution de la RDC.

« Je l’ai dit tout haut, je suis de l’Union sacrée. Vous connaissez la version des Présidents précédents qu’a connu la RDC. Ils ne peuvent pas venir nous dire aujourd’hui sur les chaînes de télévision  tout haut qu’il ne faut pas changer la constitution. La manière qu’ils avaient communiqué à l’époque n’était pas bonne pour que nous puissions accepter leur changement ou la révision en ces temps-là ».

Et  d’ajouter :

 « le Président a bien précisé que c’est pour le bien-être de la population, c’est pour l’intégrité de notre territoire national. Qui veut continuer avec la guerre, si quelques changements dans notre constitution peuvent nous permettre de pouvoir être fort pour que nous puissions avoir la paix, je ne peux que suivre puisque je suis une femme, je suis une mère, je pleure avec ceux qui sont en train de mourir à l’Est, oui je suis pour la révision ou le changement de notre constitution ».

La Gouverneure  du Lualaba a signifié qu’elle a déjà mis en place une équipe qui est en train de travailler pour contribuer au changement de certains articles de la constitution Congolaise.

Pour rappel, les représentants des partis et plates-formes politiques de l'opposition notamment le Front Commun pour le Congo de l’ex-Président Joseph,  Lamuka de Martin Fayulu, Ensemble pour le République Moïse Katumbi, et LGD d'Augustin Matata Mponyo ont fait une déclaration commune le 20 novembre à Kinshasa pour engager un front contre le régime en place afin de barrer le projet de la révision Constitutionnelle.

Timothée Prince ODIA