Une centaine de personnes parmi lesquelles des ouvriers, pharmaciens et agents de sécurité travaillant auprès des sujets chinois, libanais et indo-pakistanais ont manifesté, ce lundi 14 octobre, dans les artères de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur. Ils exigent l’amélioration de leurs rémunérations. La mairie a constitué le point de chute de ces manifestants.
Ils réclament, à leurs employeurs, un salaire qui doit passer de moins de 100$ à 500$ le mois, selon le porte-parole des manifestants, Jonathan Mopunzua. Ce dernier précise aussi que leur rémunération n'est pas conforme au Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) et qu’ils ne disposent pas de contrat de travail.
Les manifestants ont été reçus par le maire de la ville, Yves Balo, devant son bureau. En réaction, l'autorité urbaine a convoqué, ce mercredi 16 octobre, une réunion de travail avec tous les employeurs expatriés notamment des Chinois, Indopakistanais et des Libanais. Yves Balo insiste sur la participation physique de chaque employeur mais aussi la participation de 5 représentants des vendeurs en grève.
Dans le souci de garantir les activités économiques à travers la ville de Mbandaka, le maire Yves Balo a demandé aux grévistes de reprendre les services en attendant l'aboutissement des discussions avec les employeurs expatriés mais les grévistes ont boycotté cette proposition de l'autorité urbaine.
Sur le terrain, les activités commerciales ont tourné au ralenti dans les grands magasins et dépôts pharmaceutiques de Mbandaka.
Peter GBIAKO NGBALA, à Mbandaka Equateur