Moïse Katumbi appelle les cadres et militants de son parti à participer au sit-in de ce mercredi à Kinshasa pour dénoncer les arrestations et détentions des opposants

Ce mercredi 25 septembre 2024 à Kinshasa, les partis politiques et les mouvements de la société civile seront en sit-in devant le palais de la justice, à Gombe, pour dénoncer notamment les arrestations et détentions des opposants, dont Seth Kikuni, Jean-Marc Kabund, Daniel Safu et d'autres activistes. Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi s'invite également à cette nouvelle activité de l'opposition.

À travers un appel à la mobilisation ce lundi, Moïse Katumbi, ancien allié de Félix Tshisekedi, s'insurge contre ce qu'il appelle «la dérive totalitaire du régime actuel », qui viole la constitution, des dispositions et procédures légales, avant d'appeler les cadres et militants de sa formation politique à répondre massivement à l'appel du cadre de concertation des forces politiques et sociales. 

«L'arrestation et la détention arbitraire de l'opposant Seth Kikuni depuis le 2 septembre 2024 s'ajoutent à une longue liste de faits graves dont l'assassinant de l'honorable Chérubin Okende, la détention des honorables Jean-Marc Kabund, Mike Mukebay, Daniel Safu et des militants Jackson Sinzahera, Gloire Saasita et tant d'autres...Face à la dérive totalitaire du régime actuel en RDC qui exerce son pouvoir par des violations répétées de la Constitution, des dispositions et procédures légales, j'appelle tous nos cadres, militants et sympathisants de Kinshasa à participer massivement au sit-in de ce mercredi 25 septembre 2024 ainsi qu'à d'autres manifestations pacifiques du genre dans le but de défendre les droits et libertés du peuple congolais contre l'oppression», écrit l'ancien gouverneur de l'ex province du Katanga.

D'après plusieurs sources, cette manifestation pacifique suscitée par la détention prolongée de Seth Kikuni depuis le lundi 2 septembre dernier à l'ANR, connaitra également la présence du président l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement(ECIDé), Martin Fayulu, qui insiste aussi sur la tenue d’un dialogue pour la “cohésion nationale”.

 Samyr LUKOMBO