RDC: Auprès de Jean-Pierre Lacroix, le FCC dénonce la dégradation de la situation sécuritaire et les violations des droits de l’homme

Les cadres du FCC
Illustration. Les cadres du FCC lors d'une conférence de presse/Ph. ACTUALITE.CD

Les représentants du Front Commun pour le Congo (FCC), un des regroupements politiques de l’opposition en RDC, ont rencontré mardi, le secrétaire général adjoint de l'ONU, chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix. Ils lui ont remis un mémorandum dans lequel ils dénoncent vivement la dégradation de la situation sécuritaire au pays.

« Le FCC déplore la dégradation de la situation sécuritaire de manière continue sur toute l’étendue du territoire national, ainsi que les violations massives, devenues quasi quotidiennes, des droits de l’homme, marquées notamment par les menaces, intimidations, tentatives d’assassinat et assassinats dont sont victimes ses membres, singulièrement ses cadres, ainsi que d’autres compatriotes aussi bien de l’opposition que de la société civile », peut-on lire dans ce document. 

Le FCC a particulièrement fustigé le massacre perpétré au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK), ex Makala en début septembre, faisant état de plusieurs centaines de morts.

Le regroupement politique de l’ancien président Joseph Kabila dénonce ce qu’il qualifie de « dictature » du président Félix Tshisekedi. 

« Le FCC dénonce la volonté manifeste du régime en place de réduire ses membres ainsi que toute autre voix dissidente au silence et d’empêcher aux congolais d’exercer leurs libertés fondamentales ». 

Brandissant l’article 64 de la constitution,  cette famille politique estime que l'unique solution pour sortir de cette crise est le départ du régime de Félix Tshisekedi.

De son côté, l'envoyé spécial de l'ONU a assuré l’opposition de son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour trouver une solution pacifique à la situation politique du pays, marquée notamment par l’occupation d’une partie importante du pays par les rebelles du M23 et l’armée rwandaise, dans sa partie orientale.  

Bruno Nsaka