De nouveau, la ville de Kinshasa veut s'employer pour libérer les voies publiques encombrées de la capitale. Dans un communiqué signé ce vendredi 6 septembre par le ministre provincial de l'environnement, propreté publique et embellissement de la ville, Léon Mulumba, l'hôtel de ville de Kinshasa interdit l'occupation des avenues et emprises publiques par l'entreposage des conteneurs et Kiosques, l'abandon des épaves de véhicules automobiles et engins ou d'ériger des étalages, des garages, des terrasses, des vérandas et des marchés.
« Un moratoire de 15 jours est accordé à toute la population pour s'y conformer. Les contrevenants s'exposeront à la rigueur de la loi », prévient ce membre du gouvernement provincial.
Cette mesure, qui intervient après celle prise par l'ancien vice-gouverneur de la ville de Gecoco Mulumba, et tant d'autres les années antérieures, rentre dans le cadre de l'opération coup de poing “Kinshasa ezo bonga” (Kinshasa vers son développement en Lingala), lancée à la mi-août par le gouverneur Daniel Bumba, dans la commune de Limite. Qui vise à assainir la capitale, classée parmi les plus sales d'Afrique.
Partout à Kinshasa, presque toutes les voies publiques sont traversées, en majorité, par des terrasses, des kiosques et des cabines téléphoniques. Dans les communes de Bandalungwa, Kalamu, Barumbu, pour ne citer qu'elles, font le frais de la prolifération des bars et terrasses, installés sur la voie publique, jouant la musique à tue-tête.
Samyr LUKOMBO