Affaire du coup d’Etat manqué :  débat autour de l’utilisation du véhicule de Jean-Jacques Wondo et de sa participation aux attaques

Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a, dans le cadre de l’instruction de l’affaire du coup d’Etat manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, interrogé, à titre de renseignant, le Gérant, le réceptionniste et la sentinelle de l’hôtel Pajela où aurait logé le prévenu Jean-Jacques Wondo.

Au cours de l’audience foraine de ce vendredi 16 août à la prison militaire de Ndolo, il était question d’éclairer la justice sur la participation du prévenu Wondo aux infractions poursuivies. D’après le ministère public, ce prévenu aurait donné son véhicule de l’ANR à Christian Malanga pour effectuer ses courses. L’organe de la loi soutient aussi que c’est le même véhicule de marque Yundai qui serait allé jusqu’au Palais de la Nation et aurait transporté le corps d'Aboubacar, tué lors de l’attaque. Des accusations réfutées par la partie Wondo.

Les renseignants interrogés affirment que le prévenu loge souvent à l’hôtel Pajela et en date du 18 mai 2024, il était sorti de l’hôtel avant de revenir. Toujours selon les mêmes renseignants, ce véhicule était à l’hôtel au matin du 19 mai 2024 tandis que le prévenu n’avait pas été vu.

Dans le cadre de ce débat, il a été demandé au prévenu Youssouf de décrire le véhicule qui leur servait de transport avec Christian Malanga. Mais ce prévenu a décrit un véhicule de marque Toyota noire, bien différent de celui désigné par le ministère public.

Les 51 prévenus sont poursuivis pour terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtres, financement du terrorisme. Des infractions punissables jusqu’à la peine de mort.