SNEL/Gbadolite : la ville replonge dans le noir suite à l'explosion d'une borne de traversée au poste de Bambu

La ville de Gbadolite, chef-lieu de la province du Nord-Ubangi, est à nouveau plongée dans le noir à cause d'une nouvelle panne signalée sur le bushings, autrement dit la borne de traversée du poste abaisseur de Bambu.

Selon l'ingénieur Roger Egwake Amboka, une explosion s'est déclenchée sur un transformateur samedi 8 juin vers 7 heures, causant l'arrêt de l'alimentation électrique de la ville.

« C'est vers 7 heures 15 que nous avons enregistré cet incident. Une explosion de la borne qui alimente le transformateur a produit des flammes avec beaucoup de jets d'huile. Sans l'intervention de la population locale de Bambu, notamment des mamans et des jeunes, qui nous ont aidés avec du sable, nous n'aurions pas maîtrisé cette explosion », a expliqué le responsable du poste abaisseur de Bambu.

Face à cette nouvelle panne sur le réseau de la Société nationale d'électricité (SNEL), un rapport a été urgemment transmis à la hiérarchie pour trouver une solution immédiate.

« Il reste maintenant que la hiérarchie puisse nous envoyer une ou deux bornes si possible immédiatement pour que nous puissions réhabiliter cet équipement et rétablir la tension dans la ville », a-t-il indiqué, précisant que « c'est la 8e fois que nous connaissons cet incident et nous sommes habitués à intervenir, mais il nous manque seulement les équipements ».

Ce n'est pas une panne au niveau de la centrale hydroélectrique de la SNEL à Mobayi-Mbongo, comme certains le disent, ni du transformateur. C'est sa borne qui est grillée, a martelé ce technicien de la SNEL, précisant qu'à Mobayi, la centrale fonctionne, la tension est présente, et la cité de Mobaye-Banga en République Centrafricaine voisine est éclairée.

En attendant la réparation de cette borne défectueuse, la SNEL utilise un groupe de secours pour desservir uniquement ses abonnés du centre-ville de Gbadolite en énergie électrique pendant 4 heures, soit de 18 à 22 heures, durant toute cette période d'obscurité.

Didier Dutimo, à Gbadolite