Drame à Dima Lumbu : la Caritas Kenge vole au secours des vieillards et jeunes filles victimes d'inondations 

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Des dons de la Caritas Kenge

La cité de Dima Lumbu (Kwilu) ne renaît pas encore de ses cendres après les inondations du mois d'avril dernier ayant emporté habitations, églises, écoles et sièges des services de l'État. La population sinistrée, elle, est laissée à son triste sort depuis les catastrophes.

C'est dans ce contexte que la Caritas du diocèse de Kenge a volé au secours des victimes en leur apportant des vivres et non vivres. Sa deuxième assistance a particulièrement visé les personnes de troisième âge et les jeunes filles âgées de 15 à 25 ans.

Des pagnes, du sucre, des habits, des mousses, des savons, etc, ont été remis à ces sinistrés. L’objectif est de contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la population en détresse. 

Pour protéger les jeunes filles des maladies sexuellement transmissibles et autres, Caritas a aussi placé, dans sa gibecière, des sauts, des sous-vêtements, des savons et des bandes hygiéniques afin de se protéger en cas de menstruation. Elles étaient au total 100 jeunes filles de la tranche d'âge ciblée à recevoir cette assistance, aux côtés de 29 personnes de troisième âge ciblées.

L'envoyé spécial de l'évêque du diocèse de Kenge, Monseigneur Jean-Pierre Kwambamba et représentant de la Caritas à Bandundu, Frère Innocent Givule qui a été à la rencontre de ces sinistrés a alerté sur les mauvaises conditions persistantes dans lesquelles vivent ces populations.

"Les gens dorment dans des salles de classe jusqu'à ce jour. Aujourd'hui, c'est la deuxième fois que nous allons les assister. On leur a amené des pagnes, du sucre, du riz, des habits, etc. Cette population est en train de souffrir. La première fois, on avait assisté les femmes enceintes et les femmes allaitantes. Les gens demeurent dans des salles de classe et les élèves n'étudient presque plus. Il n'y a plus de toilette, pas d'eau de bonne qualité. On a, outre les veilleurs, pensé aux jeunes filles qui peuvent contacter les infections", a déclaré le frère Innocent Givule, représentant de la Caritas diocèse de Kenge à Bandundu-ville. 

Ces inondations avaient écroulé une centaine de maisons, écoles, églises et centres de santé. D'après les données rendues publiques par le chef du quartier en avril dernier, plus de 450 ménages ont été touchés par la situation, représentant plus de 800 personnes. 

Jonathan Mesa, à Inongo