RDC: Plus de 10 millions USD, budget pour la restauration des écosystèmes et la diversification des moyens de subsistance dans les paysages de Miombo, du sud-est du Haut-Katanga et du Lualaba

Atelier ad hoc
Atelier ad hoc

Des assises de deux jours ont été organisées vendredi et samedi derniers à Kinshasa, pour la validation du document du projet national sur les approches de gestion intégrée, durable et adaptative afin de soutenir la restauration des écosystèmes et la diversification des moyens de subsistance dans les paysages de Miombo au sud du Kwango, au sud-est du Haut-Katanga et du Lualaba.

Les différentes parties prenantes aux travaux notamment, les administrateurs de différents ministères, la société civile, les représentants des communautés des zones ciblées, ensemble avec un consultant international et des consultants nationaux, ont peaufiné ledit document pour rencontrer la logique du Fonds de l'Environnement Mondial (FEM), structure qui finance ce méga projet chiffré à plus de 10 millions USD. 

« Ce projet est financé par le Fonds de l'environnement mondial (FEM) et l'agence d'exécution c'est le FIDA. Nous sommes ici dans un processus d'élaboration de ce projet, qui a un financement qui dépasse 10 millions de dollars. Ce projet vise à restaurer les écosystèmes, et surtout que la RDC s'est engagée dans cette restauration pour à peu près 8 millions d'hectares», a fait savoir Benjamin Toirambe Bamoninga, secrétaire général à l'environnement et développement durable et point focal opérationnel de FEM.

Les drafts du document élaboré ont été validés par les parties prenantes à ces assises. Ce travail préalable au projet consiste également à sensibiliser les communautés bénéficiaires à améliorer leurs conditions de vie en s'abstenant de la pratique du déboisement de la forêt, mais en la restaurant pour augmenter la biodiversité.

Le cadre du projet et ses 3 composantes 

En vue d'accélérer les travaux, toutes les parties prenantes à ces assises étaient tombées d'accord pour former trois groupes devant passer au peigne fin les trois composantes de ce document, afin de le présenter en bonne et due forme devant le bailleur, qui est le Fonds de l'environnement mondial (FEM).

Première composante: Elle se penche notamment sur les conditions favorables et le soutien efficace à la gouvernance pour intensifier la restauration des écosystèmes forestiers de Miombo et les meilleures pratiques de GDT. Elle retrace le nombre de politiques et de cadres réglementaires nationaux et infranationaux harmonisés grâce au dialogue multipartite.

Deuxième composante: Elle vise à mettre en œuvre la restauration des écosystèmes, la GDT et des moyens de subsistance communautaires résilients et sensibles au genre. Elle définit le nombre de bénéficiaires par sexe formés à l'agriculture durable, à l'agroforesterie et à la récolte de produits forestiers non ligneux, à la gestion durable des terres, à la conservation des ressources naturelles et aux pratiques agricoles intelligentes face au climat.

Troisième composante: Elle prédéfinit notamment le nombre de stratégie de communication, sensibilisation à la restauration des écosystèmes dans les forêts de Miombo en RDC, ainsi que celui de plateformes d'échange de connaissances, d'apprentissage, d'assistance technique et de dialogue multipartite.

Samyr LUKOMBO