Haut-Uele/changement climatique : les femmes s'approprient la lutte

Visuel service infographie/ACTUALITE.CD

Le collectif des femmes du Haut-Uele fait sienne la lutte contre le changement climatique. L'option a été levée lors d'une séance de réflexion et d'analyse sur les enjeux de l'heure, particulièrement sur les dispositions pratiques de résilience face aux effets du changement climatique, samedi 25 mai à Isiro, capitale provinciale.

Dans une déclaration aux termes de cette séance, les femmes du Haut-Uele, en partenariat avec la fondation Sungufue qui l'a organisée, ont appelé à l'implication des autorités locales pour sensibiliser leurs administrés à la gestion efficiente de l'environnement. Elles ont exhorté les populations à prendre conscience de ce phénomène et à adopter des comportements responsables pour maintenir un environnement sain.

D'après leur déclaration, les femmes du Haut-Uele estiment que pour faire face à cette situation, une agriculture durable et responsable, ainsi que la bonne gestion des déchets plastiques, doivent être de mise.

"Le collectif des femmes du Haut-Uele sollicite l'implication des autorités des entités territoriales décentralisées et déconcentrées sur toute l'étendue de la province, afin de bien encadrer la population pour s'adapter aux effets du changement climatique. Ne pas se décourager de pratiquer l'agriculture à tout moment, car la saison culturale est perturbée ; pérenniser toutes les bonnes pratiques d'assainissement de l'environnement qui doivent être appropriées par chaque citoyen, notamment l'incinération des déchets plastiques non dégradables et des déchets biodégradables, qui reste l'unique option pour les milieux ne disposant pas encore de technologie de transformation des immondices, et cela dans des endroits bien identifiés pour la sécurité sociale. Quant aux déchets métalliques, faire également le choix des endroits uniques où les déposer en espérant un jour leur réutilisation. La province du Haut-Uele doit demeurer propre, prévenons les effets néfastes occasionnés ailleurs suite à la mauvaise gestion des déchets dans notre pays", a exhorté Christine Dako.

Joël Lembakasi