La situation sécuritaire est toujours volatile dans la province du Kwango. Après le groupement Makengo au territoire de Kenge, les miliciens Mobondo sèment la terreur au territoire de Popokabaka.
A la mission catholique Ipongi, frontière entre la province du Kwango et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, des barrières sont érigées par ces miliciens dans plusieurs villages. La population locale ne sait plus vaquer librement à ses activités champêtres.
Au niveau de ces barrières, des redevances sont perçues et une tracasserie inimaginable avant de passer. La sonnette d'alarme est du cadre de concertation de la société civile du Kwango. La structure exige des mesures définitives pour mettre fin à la milice Mobondo qui veut maintenir la province dans une insécurité permanente.
"On peut facilement trouver ces gens là entre Ipongi et la limite avec le territoire de Kimvula. C'est là qu'on peut localiser les Mobondo qui sont en train de faire la loi. Ils ont même érigé des barrières, ils exigent des redevances. Et ils disent que c'est la République des Mobondo. Ce sont eux qui font la loi là-bas. Ce qui est étonnant est que même les services de sécurité ont quasiment déserté le coin. Ils ont abandonné la population entre les mains de Mobondo qui est en train de la rançonner. Ils ont créé des barrières partout", a déclaré Symphorien Kwengo, vice-président du cadre de concertation de la société civile.
Les territoires de Kenge et Popokabaka sont deux parties de la province du Kwango où ces miliciens sont signalés.
Après l'attaque contre le village “États-Unis” au secteur de Bukangalonzo la semaine dernière, la présence des miliciens Mobondo était signalée au groupement Makengo, non loin de la RN 1. Ces assaillants y ont érigé des barrières à l’entrée des villages et rançonnent les villageois qui ne savent plus se mouvoir librement.
Une barrière est érigée à l'entrée du village Kabuba sur la RN 1 par ces miliciens qui tiennent à avoir le contrôle des villages supplémentaires, indiquait à ACTUALITE.CD, le ministre provincial de la justice et porte-parole du gouvernement provincial du Kwango.
Jonathan Mesa à Bandundu