Escalade de violence au Nord-Kivu:  Le Royaume-Uni condamne et affirme qu’il soutiendra toutes les parties en vue « d’un dialogue et d'un retour aux processus régionaux de consolidation de la paix qui offrent les meilleures chances de paix » 

Le site des déplacés à Kanyaruchinya près de Goma
Le site des déplacés à Kanyaruchinya près de Goma

Le Royaume-Uni exprime une profonde inquiétude face à l'escalade récente des combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et à ses terribles conséquences humanitaires pour la population congolaise.

Selon un communiqué publié ce vendredi 9 février par son ambassade en RDC, plus de 135 000 personnes ont été déplacées en une seule semaine dans les villes et villages du Nord et du Sud-Kivu, dont des dizaines de milliers ont fui leurs foyers à la suite des attaques du M23 le mercredi 7 février.

Le Royaume-Uni condamne fermement l'offensive violente du M23 et les actions de tous les groupes armés illégaux dans l'est de la RDC, soulignant qu'elles ne font qu'aggraver la misère et la souffrance des civils innocents.

Dans un contexte où les tensions s'intensifient, le Royaume-Uni déclare soutenir toutes les parties en vue d'un dialogue et d'un retour aux processus régionaux de consolidation de la paix qui offrent les meilleures chances de paix durable dans la région.

De son côté, la Belgique exprime également une forte préoccupation face à cette nouvelle recrudescence de violence au Nord-Kivu, en RDC. Hadja Lahbib, Ministre belge des Affaires étrangères, a déclaré que « il faut que cette violence cesse ».

La Belgique condamne fermement toute attaque dirigée contre la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et appelle à l'arrêt immédiat des violences.

Elle exhorte également le Rwanda à cesser tout soutien au groupe armé M23 et reconnaît l'importance des annonces faites par les autorités congolaises concernant la collaboration des forces armées congolaises avec le groupe armé FDLR.