La Cour constitutionnelle examine ce lundi 8 janvier 2024 la requête du candidat Théodore Ngoy Ilunga wa Nsenga sollicitant l’annulation des élections présidentielles du 20 décembre 2023. Développant ses moyens, le requérant a formulé plusieurs griefs constitués des faits qui se sont produits avant, pendant et même après le vote : la non publication des listes des électeurs comme le prévoit la loi, la publication du nombre inexacte des électeurs enrôlés, la permission donnée aux électeurs possédant des cartes illisibles de voter, l’absence des témoins dans certains bureaux de vote, la remise des bulletins de vote à certains candidats, la prorogation du jour et des heures du vote au mépris de la loi, la détention des matériels de vote par des candidats, etc. À côté de toutes ces irrégularités dénoncées, Théodore Ngoy soutient que les voix proclamées par la CENI lui ont été faussement attribuées car il aurait dû récolter plusieurs millions des voix.
Plusieurs irrégularités et fraudes sont dénoncées au sujet des élections présidentielles de 2023. Sur les 26 candidats en course, seuls deux ont déposé leurs recours en contestation des résultats de la CENI qui ont déclaré vainqueur le Président Félix Tshisekedi.