Le parti Ensemble pour la République et ses alliés dénoncent les attaques aux droits humains qui ont entravé jusqu’ici la campagne électorale à la présidentielle du 20 décembre prochain de leur candidat Moise Katumbi. Le parti indique que « ce recours à la violence démontre la peur qui envahit le pouvoir en place de jour en jour ».
Dans un communiqué de presse ce mercredi 13 décembre, Moise Katumbi « assure la population congolaise que cela n’entamera en rien sa détermination de l’affranchir d’un régime sans bilan qui n’a plus que le recours à la répression comme dernier moyen pour espérer échapper au désastre électoral qui l’attend inéluctablement ».
Le dernier incident enregistré est celui de Moanda (Kongo Central), ce mardi 12 décembre. Plusieurs blessés ont été enregistrés d’après le communiqué d’Ensemble, parmi lesquels des personnes vulnérables abandonnées au milieu d’une place en proie à la désolation ainsi qu’un membre de la sécurité rapprochée du candidat, blessé à la tête, et transporté à l’hôpital pour des soins appropriés.
« Les incidents de Moanda font suite à ceux observés dans la même journée à Matadi, où une jeep du responsable de l’ANR a été déployée pour empêcher le président Moïse Katumbi de sortir de son hôtel et à Boma où le candidat a tout simplement été empêché de s’adresser à la population dans le stade de la ville, tel que prévu. La semaine précédente, des incidents identiques ont eu lieu à Kikwit où la marche du candidat a été la cible de jets de pierres », lit-on dans ce communiqué.
Ensemble pour la République rappelle aussi le décès d’un de ses cadres, Me Dido Kakisingi, le 28 novembre dernier à Kindu. « Comme à Moanda, le cortège de Ensemble a été attaqué par des jets de pierres et des tirs à balles réelles », souligne le parti de Katumbi pour justifier la mort à la suite d’une blessure à la tête de ce dernier. « Aucune enquête n’a jusqu’ici été diligentée ni mentionnée. Les assassins n’ont pas été appréhendés et le régime en place, supposé protéger chaque candidat et assurer la sécurité des citoyens, a encore une fois failli », dénonce le parti.
Les élections sont prévues le 20 décembre prochain. A une semaine de cette date fatidique, Katumbi « lance un appel aux autorités du pays afin qu’elles reviennent à la raison et cessent les violences et les provocations ».