Haut-Katanga : des acteurs de la société civile et responsables des entreprises minières sensibilisées autour des principes volontaires sur la sécurité des droits de l'homme

Photo d'illustration
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Justicia Asbl et le ministère national des droits humains ont organisé ce jeudi 16 novembre 2023 à Lubumbashi, une séance de sensibilisation autour des principes volontaires sur la sécurité des droits de l'homme. Il s'agit des acteurs de la société civile, des représentants des entreprises minières et de gardiennage qui ont été conviés à réfléchir sur la mise en place d'un plan d'action pour la mise en place de ces principes volontaires.

" Justicia Asbl et le ministère national des droits humains organisent un atelier de consultation des parties prenantes après l'adhésion de la RDC comme membre à part entière aux principes volontaires sur la sécurité des droits de l'homme depuis mai dernier. Quand on avait plaidé pour l'adhésion de la RDC, les principes volontaires sur la sécurité des droits de l'homme nous ont donné un temps pendant lequel la RDC devait poser un certain nombre d'actes pour prouver que le pays mettait effectivement en œuvre les principes volontaires ", explique, ce jeudi, Timothée Mbuya, coordonnateur de l'ONG Justicia Asbl.

Et de poursuivre :

"Nous avons donc un délai probatoire de 17 mois pour mettre en place le plan d'action de mise en œuvre des principes volontaires. À Lubumbashi, nous avons commencé les consultations avec le secteur privé particulièrement les entreprises minières et celles de gardiennage. Nous allons au bout du compte mettre en place un plan d'action de mise en œuvre des principes volontaires en RDC ".

M. Mbuya a également précisé qu'il y a des cas avérés des violations des droits de l'homme, référence faite aux entreprises minières. D'où la nécessité pour la RDC de se conformer aux règles pour respecter les principes volontaires souscrits.

"On constate que sur les sites miniers se commettent des violations des droits humains, sur les sites miniers, il y a pollution de l'environnement, on arrête de fois les gens et on les place dans les cachots non reconnus, on torture les gens. Il y a autant de violations des droits humains qui empêchent que les opérations minières ne se passent pas dans des conditions de respect des droits de l'homme. Nous amenons le débat, le dialogue entre les communautés locales, les entreprises et l'État pour que chacun joue son rôle pour qu'enfin on ne puisse pas parler des minerais de sang ".

Cette séance, selon Timothée Mbuya de Justicia Asbl, ouvre les portes à des nouveaux rendez-vous pour la mise en commun des recommandations pour aboutir finalement au plan d'action pour l'application des principes volontaires sur la sécurité des droits de l'homme en RDC 

José MUKENDI