Le code de bonne conduite entre la centrale électorale et les 26 candidats présidents de la République n’a finalement pas été signé lors du cadre de concertation de ce lundi 13 novembre. Alors qu’ils étaient conviés à le faire après examen.
Selon plusieurs candidats présidents, notamment ceux de l’opposition, la CENI ne s’est pas conduite de la bonne manière depuis le début du processus électoral. L’examen n’a donc pas eu lieu et est renvoyé à une date qui reste à préciser.
La CENI qui prend acte de la non signature, dit rester tout de même ouverte à toute proposition de modification pour que le code de bonne de bonne conduite soit du goût de tous.
Selon une copie du code de bonne conduite consultée par ACTUALITE.CD, les candidats se déclarent "déterminés à lutter contre toutes formes de violences en périodes pré électorale, électorale et post-électorale, et à combattre les antivaleurs telles que la mauvaise foi, la corruption, les dénonciations calomnieuses et non fondées".
Les dix articles du document engagent les parties prenantes à promouvoir un esprit républicain en instaurant un climat de confiance entre les candidats, les regroupements et partis politiques d'une part, et la CENI d'autre part.
Le code de bonne conduite encourage également les candidats à saisir "la Commission Électorale Nationale Indépendante pour toutes les difficultés liées aux opérations électorales aux fins des mesures adéquates pour en faciliter le bon déroulement".