Incendie aux abords du camp Lufungula : Félix Tshisekedi demande au gouvernement de procéder en toute urgence à l’accompagnement matériel et logistique pour une relocalisation rapide des familles victimes

Le président de la République, Félix Tshiseledi, a évoqué la situation de l’incendie aux abords du Camp Lufungula à Kinshasa lors du dernier conseil des ministres. Ayant appris avec effroi ce drame qui a ravagé les habitations d’une centaine de familles d’agents de la police nationale congolaise, Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement pour qu’un accompagnement logistique et matériel soit apporté.

“ Bien qu’aucune perte en vies humaines n’ait été déplorée, cette situation malheureuse ne peut que susciter colère et indignation au regard de l’immense désarroi qui traverse, en ce moment, chacune des familles victimes de cette tragédie. Il a tenu personnellement à les rassurer de sa compassion et de son soutien, ainsi que de celui du gouvernement à qui il a donné l’instruction d’apporter une aide d’urgence aux sinistrés dont une relocalisation rapide des familles sinistrées ”, indique le compte-rendu du conseil des ministres.

Pour l’avancement des travaux, Félix Tshisekedi fait appel au gouvernement, au Vice Premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières ainsi qu’aux ministres concernés sur le plan technique et financier de s’appliquer en urgence sur le plan matériel et logistique pour une nouvelle relocalisation des victimes.

Pour rappel, un incendie s'est déclaré aux alentours du camp militaire Lufungula à Kinshasa, mercredi 16 août dernier, causant la destruction de plusieurs annexes. Les zones touchées par les flammes étaient des espaces illégalement occupés en périphérie du camp. L'incendie serait attribué à des raccordements électriques frauduleux, d’après les premières informations.

Aucune perte de vie humaine n'a été signalée. Le camp Lufungula abrite des policiers et leurs familles, mais il est également caractérisé par des occupations illégales entraînant une surpopulation qui rend la vie difficile dans certaines parties de ce camp.

Esther Awana, stagiaire IFASIC