Quatorze personnes ont été libérées des mains des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF), à l’issue « d’intenses bombardements », dans la nuit du dimanche à ce lundi 17 juillet, des positions des assaillants dans la vallée de Mwalika, en territoire de Beni (Nord-Kivu), annonce l’armée.
L’opération de sauvetage a été effectuée par la coalition des armées congolaise et ougandaise. Parmi les personnes libérées figurent une dizaine de femmes, indique le colonel Mak Hazukay, porte-parole de la coalition FARDC -UPDF. Selon cet officier, ces ex-otages étaient détenus par le commandant ADF Abdou Wa Kazi.
Les bombardements des positions rebelles dans la vallée de Mwalika ont pris de l’ampleur depuis l’attaque d’une école privée en Ouganda mi-juin dernier. L’armée ougandaise qui est à la tête de cette opération effectue des assauts pour traquer les résistants ADF qui se cachent encore dans cette partie du territoire de Beni.
Le 9 juillet, l’UPDF a annoncé avoir tué le combattant Lubangakane, au cours d’une opération spéciale toujours dans la vallée de Mwalika. Ce combattant proche du numéro deux de la rébellion ADF, était longtemps recherché par l’armée ougandaise et n’avait pas survécu au raid mené par le bataillon Makindye, avait affirmé le général Dick Olum, commandant de la division de montagne de l’armée ougandaise UPDF.
Replié sur le territoire congolais en 1995, l’ADF allonge la liste des groupes rebelles écumant l’Est du Congo. La rébellion est active à Beni ainsi qu’à Mambasa et Irumu ( Ituri), où ses militants continuent à commettre des meurtres, enlèvements, incendies des maisons, pillages et enrôlement d’enfants soldats.
Yassin Kombi