Maï-Ndombe: à Nioki, Sesanga accuse le régime de payer les « mercenaires » pour pacifier le pays en lieu et place des forces armées congolaises

Photo d'illustration
Delly Sesanga à Nioki

Delly Sesanga, candidat proclamé à l’élection présidentielle de décembre a entamé la deuxième phase de sa tournée dite de la « Réfondation du Congo ». A Nioki où il est arrivé ce jeudi 6 juin en début d’après, Sesanga a, devant une foule venue l’accueillir et l’écouter, fustigé la gestion du pays notamment sur le plan sécuritaire.

« Quand ce régime a commencé, le Chef de l’État avait dit que si la sécurité n’est pas rétablie au pays, cela voudrait dire que j’ai échoué. Est-ce que la sécurité est rétablie ?[les militants réponde par la négative…et il leur demande de lui réserver la sanction qu’il faut] », recommande-t-il aux Niokivilliens.

Il s’inquiète du fait que le Parlement ait alloué un budget à la défense mais qui est mal utilisé.

« A l’Assemblée nationale où je suis député, on leur a alloué 1 milliard $  pour qu’ils s’occupent dès questions de l’armée. Mais, dans ce 1milliards qu’ils ont reçu, au lieu qu’ils améliorent le salaire de nos policiers, au lieu qu’ils équipent notre armée pour qu’elle reviennent puissante, je les vois aller vers les groupes armés pour le recycler à travers ce qu’ils appellent la réserve armée. Ensuite, ils sont allés chercher des mercenaires pour venir sécuriser notre pays. Au lieu de pays nos forces armés, eux payent les mercenaires qui ne peuvent pas restaurer la paix dans notre pays», regrette -t-il.

C’est pour quoi, poursuit-il:

« Nous avons un projet. C’est un projet de la Refondation du Congo. Nous voulons protéger notre pays et le rendre fort. C’est pour quoi, moi, au sein de notre parti Envol, je serai candidat à la présidentielle de décembre de cette année ».

Pour lui, le régime de Tshisekedi n’a pas de bilan, il prépare la fraude. Pour éviter cette fraude, il faut aller en grand nombre le jour du vote pour les sanctionner. Après vote, il faut rester vigilant et ne pas quitter les centres jusqu’à la clôture des opérations.

En dépit toutes les revendications dont la recomposition de CENI et la Cour Constitutionnelle, son parti déposera les listes électorales et n’attendra pas publication de la résultats de la CENI « monolithique » programmée pour tricher.

«  Nous leur avons dit de revoir la composition de la CENI monolithique pour y intégrer les membres des autres partis politiques, de revoir la composition de la Cour Constitutionnelle conformément aux lois et à la constitution ; ils font la sourde oreille. Nous allons déposer nos candidatures à la CENI. Mais celle-ci doit savoir que le vote est terminé nous n’allons pas attendre que Kadima et sa CENI monolithique publient les résultats.Nous allons regarder avec la société civile, les églises catholique et protestante, les résultats que nous aurons, c’est à cela que nous allons nous en tenir. Parce que la façon dont cette CENI est mise en place, c’est pour cautionner la fraude électorale »

Quand à la Cour Constitutionnelle, Sesanga dit que lui et ses partisans n’iront pas vérifier les résultats à une Cour si cette dernière n’est pas recomposée.

« Comme ils ont violé sur les lois relatives à la Cour constitutionnelle, nus n’irons pas à cette Cour pour vérifier les résultats. Nous nous en tiendrons seulement aux résultats du peuple, à la volonté du peuple exprimer dans les urnes, bureau de vote par bureaux de vote ».

Il appelle les jeunes à la résistance. Surtout le jour du scrutin, ces deniers doivent rester dans les bureaux de vote, vigilants pour empêcher toute tricherie.