L'insécurité est encore persistante dans le territoire de Kwamouth. Un fermier a été égorgé vendredi 16 juin par les miliciens Mobondo à quelques kilomètres du village camp Banku. Ce dernier espérait récupérer ses produits agricoles dans une zone caractérisée par l’activisme de ces combattants.
« Une année jour pour jour depuis le début des atrocités à Kwamouth. Aujourd’hui encore, on continue à tuer. C’est également l’histoire de ce papa de camp Banku qui s’était rendu à sa ferme. Arrivé là-bas, il s'est retrouvé devant les assaillants qui l'ont égorgé », se plaint le député provincial élu de Kwamouth David Bisaka.
Et d’ajouter:
« Maintenant que nous parlons, un groupe des jeunes est parti récupérer le corps sans vie de ce fermier. Comme pour dire que les atrocités continuent, l'accalmie ne voit toujours pas le jour dans le territoire de Kwamouth et les choses redeviennent encore très compliquées ».
La population de Kwamouth et des villages situés le long de la RN 17 vivent dans une psychose permanente.
« Aujourd’hui, les habitants de camp Banku, Bisiala, Menkwo sont vraiment dans un état psychologique compliqué ».
En une année, ces violences ont fait plus de 300 morts.
Jonathan Mesa à Bandundu