RDC : "ce que le FCC ou le Président Joseph Kabila n'a pas pû faire nous espérons qu'à travers l'Union Sacrée, on peut rectifier les tirs" (Justin Bitakwira)

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Justin Bitakwira, président du parti politique Alliance pour la République et la Conscience Nationale (ARCN).

Le président du parti politique Alliance pour la République et la Conscience Nationale (ARCN), Justin Bitakwira a émis le vœu de voir "l'Union Sacrée de la Nation" diriger la République Démocratique du Congo autrement. Cet acteur politique et ancien député national espère que l'Union Sacrée de la nation peut arriver à faire ce que le FCC et Joseph Kabila n'ont pas pu faire pour l'avancement du pays.

"J'ai été plusieurs fois députés. J'ai été plusieurs fois ministres et à observer de près le pays va très mal alors avec espoir que ce que le Front commun pour le Congo (FCC) ou le Président Joseph Kabila n'a pas pû faire nous espérons qu'à travers l'Union Sacrée, on peut rectifier les tirs", a-t-il dit devant la presse, samedi 29 avril 2023, à l'occasion de la sortie officielle de l'Union Sacrée au Stade des Martyrs de la Pentecôte.

Cet ancien bras droit de Vital Kamerhe déplore la situation de la RDC qui est aujourd'hui victime de l'agression Rwandaise alors que le pays de Lumumba a vocation d'être une grande puissance continentale.

"Le soucis de congolais c'est lequel ? On a l'impression que la tortue est entrain de battre l'éléphant et l'éléphant est entrain de faire ses cours aux souris, lièvres contre la tortue or la vocation de la République Démocratique du Congo c'est d'être la Chine de l'Afrique. Donc aux yeux du monde nous faisons la honte et chaque fois que nous sommes en train de crier à travers le monde les gens se moquent de nous comment un petit frère est entrain de battre un grand frère. On ne défend pas le grand frère parce qu'on suppose que le grand frère est plus fort. On défend plutôt le petit frère c'est ça ce qui se passe entre nous et le Rwanda", a déploré Justin Bitakwira.

Il a appellé à une prise de conscience collective pour faire face au Rwanda et tous supplétifs au niveau interne.

"Nous devons nous lever comme un seul homme, nettoyer la Cour parce qu'il y a beaucoup de complices internes et sur le plan moral, sur le plan politique et sur le plan militaire pour faire face au Rwanda. C'est ça le sens de la présence à la sortie officielle de l'Union Sacrée de la nation", a-t-il soutenu.

L'activité de la sortie officielle de l'Union Sacrée de la Nation est intervenue quelques jours après la signature de la charte d'adhésion à cette plateforme politique qui soutient la candidature de Félix Tshisekedi à la prochaine présidentielle.

Des personnalités telles que Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Modeste Bahati Lukwebo, Christophe Mboso, Jean-Michel Sama,  Augustin Kabuya, ont été désignés comme membres du présidium de l’Union sacrée pour la nation. Selon leur charte, Ils disent qu’ils sont « conscients de la nécessité de constituer un grand rassemblement politique cohérent, avec une direction politique capable d'intégrer la diversité des forces politiques et sociales afin de faire face aux enjeux électoraux futurs, de coordonner avec plus d'efficacité l’action au service de la Nation ».

Les partis et regroupements politiques, ainsi que les personnalités membres de l'USN s'engagent notamment à soutenir et défendre le leadership « de la Haute Autorité Politique ». Ils promettent aussi de s'abstenir de toute « initiative susceptible compromettre la réalisation de la vision et de l'action politique de la Haute Autorité Politique ». Ils promettent de « cultiver et d’entretenir une atmosphère d'entente cordiale, d'harmonie, de solidarité et de cohésion entre les membres en entreprenant aucune action délibérée de déstabilisation d'un autre membre ». 

Sur le plan purement de positionnement politique, ils s’engagent à « accepter la liste des candidats retenus par les organes compétents de l'USN et la soutenir, selon les modalités pratiques arrêtées ». Ils promettent même de contribuer financièrement au fonctionnement de la plateforme.