Haut-Katanga: le prix d'un sac de farine de maïs a plus que doublé à Lubumbashi, il se négocie jusqu'à 100.000 Fc

Le prix de sac de farine de 25 kilos est depuis plusieurs semaines en hausse sur le marché dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Il y a de cela quelques semaines, ce sac de 25 kilos était vendu entre 40 et 45.000 francs congolais, celui-ci est passé à plus de 90.000 francs congolais.

"Nous achetons la farine à 90 voire 100.000 FC er cela dépend de chaque commerçant. Certains nous disent qu'ils achètent aussi chers en Zambie ou encore qu'ils ont des difficultés à trouver une quantité suffisante pour revendre ici chez nous", explique un lushois rencontré au marché Laurent Désiré Kabila situé au centre ville de Lubumbashi.

Alors que cette denrée de première nécessité est en hausse vertigineuse sur le marché, le gouvernement provincial du Haut-Katanga a décidé de mettre sur le marché sa marque de farine qui se vend à 20.000 francs congolais et cela dans différents points de vente dont les communes de la ville de Lubumbashi.

Malheureusement, notent plusieurs sources, cette quantité est, non seulement insuffisante, mais aussi et surtout est revendue à très chère soit 50 à 70.000 francs congolais par certains agents de l'État affectés à cette tâche. C'est à ce titre que le vice-gouverneur, Jean Claude Kamfwa a ordonné l'arrestation de ces agents.

"Nous ne voulons pas que vous achetez la farine à 20. 000 fc pour la revendre à 60000 fc ou plus. Nous allons mettre des gens pour un suivi. les personnes qui seront surprises en train  de vendre la farine de maïs à des prix exorbitants seront arrêtés " disait déjà le vice-gouverneur du Haut-Katanga lors d'une tournée dans plusieurs points de vente dans la ville de Lubumbashi.

La ville de Lubumbashi et d'autres coins du Haut-Katanga font face à la persistance de la crise en fourniture de farine de maïs. Ce produit de première nécessité consommé dans la zone sud-est de la République Démocratique du Congo se négocie jusqu'à 100. 000 FC. Ce qui pousse le gouvernement provincial à multiplier des contacts pour résorber cette crise.

José MUKENDI