RDC : le parti politique Alliance pour le Changement considère Jean-Marc Kabund comme "un otage politique du régime Tshisekedi" et exige sa libération

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A.Ch

Le parti politique de l'ancien président a.i de l'UDPS, Jean-Marc Kabund dénonce sa détention à la prison centrale de Makala depuis près de neuf mois, malgré la décision de la Cour de cassation de l'assigner en résidence surveillée. Pour cette formation politique, la détention de M. Kabund est une entrave à l'exercice démocratique et une démarche d'exclusion de leur leader à la prochaine élection présidentielle.

"L'Alliance pour le Changement considère ces poursuites judiciaires et cette prise en otage de l'honorable Jean Marc Kabund-A-Kabund d'une violation intentionnelle de la Constitution, d'entraves manifestes à l'exercice démocratique et d'une démarche d'exclusion de notre Leader à la prochaine élection présidentielle, parce que le sachant être le challenger intraitable de monsieur Félix Tshisekedi dans la course à la magistrature suprême. En réalité, le Président Jean Marc KABUND-A-KABUND n'est pas en détention préventive à la prison centrale de Makala, il est fait prisonnier politique, mieux dire un otage politique du régime de monsieur Félix Tshisekedi, qui mérite d'être considéré en amont comme commanditaire de ce procès politique et en aval tenu pour responsable de l'obstruction que continue malheureusement de connaître cette ordonnance d'assignation à résidence surveillée rendue par les hauts juges de notre pays", dit le parti de Kabund au cours d'un point de presse tenu ce vendredi 31 mars, par son porte-parole.

Les avocats de Jean-Marc Kabund ont saisi la Cour constitutionnelle en inconstitutionnalité en contestant les nombres d’infractions retenues par le Procureur Général contre leur client. Cela fait suite au rejet par la Cour de cassation de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense. Jean-Marc Kabund est poursuivi pour avoir tenu depuis juillet 2022 des propos qualifiés d'injurieux envers le Chef de l'Etat. C'était à la suite d'une conférence de presse, que les instances judiciaires a estimé qu'il a tenu des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat

Ivan Kasongo