La Mission des Nations Unies (MONUSCO) et le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme ont déployé une équipe des droits de l’homme pour une première enquête sur les violences qui auraient été perpétrées contre les civils pendant les combats entre le M23 et les maï-maï à Kishishe, dans le territoire de Rutshuru, à la fin du mois dernier.
Selon les sources onusiennes, cette équipe discute avec les autorités locales et interroge les témoins et les victimes pour évaluer le nombre des victimes à Kishishe, qui est toujours sous contrôle du M23.
Les casques bleus ont également assuré une protection et évacué des civils qui cherchaient à se réfugier à la base de la Monusco à Rwindi, même si l’instabilité dans la zone continue de compromettre l’accès.
La Mission onusienne a réitéré son appel à une cessation des hostilités et à un plein appui aux initiatives régionales.
Dans un communiqué publié mardi, le M23 s'est dit mardi "prêt à commencer à se désengager et se retirer" comme demandé par le sommet de Luanda du 23 novembre.