Les combats se poursuivent entre les FARDC et le M23. L’enjeu ce mardi encore est le contrôle de Kibumba. Les combattants du groupe armé soutenu par Kigali, selon Kinshasa et des experts de l’ONU, tentent de faire sauter ce verrou qui donnerait accès facilement à la ville de Goma. Des tirs de mortier étaient entendus jusqu'à 15 heures (heure locale).
De leur côté, pris de panique, les déplacés regroupés à Kanyaruchinya vident le site et se rapprochent davantage de Goma. Un autre site a été créé sur le terrain de Don Bosco Ngangi toujours dans le territoire de Nyiragongo afin de désengorger Kanyaruchinya.
Entretemps, Uhuru Kenyatta est arrivé en début d’après-midi dans la capitale provinciale du Nord-Kivu après un séjour de deux jours à Kinshasa. L’ancien président Kenyan poursuit sa mission de facilitation et prépare un nouveau round des pourparlers de paix prévu le 21 novembre 2022 à Nairobi.
De leur côté, les combattants du M23 disent vouloir dialoguer directement avec les dirigeants congolais, ce que Kinshasa rejette en bloc.
Les autorités congolaises considèrent ce groupe comme un mouvement terroriste et ne pourront partager la table de négociation avec ses représentants qu’à condition qu’il se retire des zones conquises, ont déclaré le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula et le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.
Yvonne Kapinga