Grève à l’ESU : la Représentation des étudiants du Congo a rencontré le ministre de tutelle et celui de la fonction publique pour demander leur implication

Un auditoires d'étudiants dans une Université Congolaise. Ph. Droits tiers

Une délégation de la Représentation des étudiants du Congo (REC), conduite par son président national, Christian Kalonji, a échangé ce mardi 25 octobre avec le Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, Jean-Pierre Lihau, pour tenter d’obtenir les garanties sur la levée complète de la grève décrétée depuis le 23 septembre dernier par le Réseau des associations des professeurs des Universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO).

C’est ce qu’annonce, ce mercredi 26 octobre, à ACTUALITE.CD, Christian Kalonji, président national de la REC.

« Notre démarche est telle que nous avons vu le ministre de tutelle, Muhindo Nzangi pour lui demander de s'impliquer afin que le gouvernement de la République puisse apporter satisfaction aux revendications des professeurs. Nous avons, pas plus tard qu’hier (mardi 25 octobre, ndlr) vu aussi le VPM de la fonction publique, Jean-Pierre Lihau pour la même cause étant donné que  c'est lui le chef de délégation gouvernementale aux assises de Bibwa et enfin nous allons rencontrer également monsieur le Premier ministre chef du gouvernement, question d'obtenir de lui des garanties telle que la grève ne sera pas suspendue mais levée complètement car des grèves répétitives compromettent la formation des étudiants », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

Et de poursuivre :

« Ça fait déjà un mois depuis que le RAPUCO est en grève et je précise aussi que ça fait 3 mois que l’APUKIN (Association des professeurs de l’Université de Kinshasa) est en grève (…). Les pourparlers sont suffisamment avancés et Dieu voulant ce weekend pourrait nous apporter une suite favorable quant à cette situation qui risquait déjà de déclencher les manifestations des étudiants, chose qu'on a bien gérée jusqu'ici ».

La REC dit maintenir le contact avec les bans syndicaux (APUKIN et RAPUICO).

« Nous sommes en contact avec les représentants de deux groupes syndicaux, eux n'attendent que la réalisation des promesses du gouvernement face à leurs revendications et disent ne pas être contents que la grève soit continuelle mais ils n'ont pas d'autre choix. D'où notre démarche reste accentuée du côté gouvernement », a ajouté le président national de la REC.

Rappelons que l’année académique débutée le 5 janvier 2022 devait se clôturer selon l’instruction académique du ministre de l’ESU le 7 octobre passé.

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Ndjadi Jean-Jonas stagiaire UPN