Le général angolais Massone Joao placé à la tête du mécanisme de vérification ad-hoc chargé de vérifier les accusations que se portent mutuellement rwandais et congolais

Félix Tshisekedi recevant la délégation angolaise
Félix Tshisekedi recevant la délégation angolaise

Le général angolais Massone Joao a été placé à la tête du mécanisme de vérification ad-hoc chargé de vérifier les accusations que se portent mutuellement la RDC et le Rwanda. Il a été présenté jeudi à Félix Tshisekedi par les ministres angolais et congolais des Affaires étrangères. 

« La prévention de violation de l'intégrité territoriale et la garantie de respect des engagements pris par les Etats de la CIRGL. Comment on peut arriver à ça ? On a été soucieux d'éviter de faire la même chose, de faire du sur place et sur ce point là, nous tous nous avons reconnu que le mécanisme conjoint de la CIRGL élargi le mécanisme qui fait de temps en temps la vérification lorsqu'il y a des accusations mutuelles, ce mécanisme n'est pas aussi efficace qu'on peut le croire, certains pays pour ne pas le citer souvent le Rwanda quand nous avons des accusations et que le comité conjoint fait le constat et établit le rapport c'est des discussions, de blocage », avait expliqué Christophe Lutundula devant la presse début juillet.

Et d’ajouter:

« Nous avons dit que maintenant il faut élargir le mandat du mécanisme et surtout renforcer ses moyens d'actions pour lui permettre de faire un monitoring à priori c'est-à-dire une action préventive, une alerte de convoie des mouvements des troupes du Rwanda le long de nos frontières en ce moment là le mécanisme alerte parce-que jusque là le mécanisme agit à posteriori il fait le contrôle après que le dégât ait été déjà commis ».

Le général angolais Massone Joao sera basé à Goma. C’est également dans cette ville que se trouve le siège du Mécanisme conjoint de Vérification Élargi (MCVE) de la CIRGL. Le MCVE, qui a montré ses limites, est chargé du monitoring de la situation sécuritaire et humanitaire dans les pays de la région des Grands lacs.

Ce dispositif avait été lancé en Septembre 2012. Il comprend des experts militaires des États Membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Il surveille et mène des enquêtes sur les incidents de sécurité dans la Région des Grands Lacs.

L’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU insistent pour que les organisations régionales s’impliquent dans la résolution de cette crise entre la RDC et le Rwanda. Ainsi, tous les yeux sont particulièrement braqués sur une organisation: la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (la CIRGL).  Il se trouve que João Lourenco est le président en exercice de la CIRGL. Et le diplomate Angolais João Samuel Caholo en est le Secrétaire Exécutif.