RDC-Zambie : reprise du trafic à la frontière de Kasumbalesa après 24h de grève déclenchée par des chauffeurs zambiens

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Le trafic a repris dans la matinée de ce jeudi 6 octobre à la frontière entre la RDC et la Zambie, à Kasumbalesa. Les activités commerciales étaient bloquées toute la journée du mercredi. C'était à la suite d'un mouvement de grève déclenché par les chauffeurs des engins lourds du côté de la Zambie en protestation du décès d'un des chauffeurs du pays voisin sur le territoire congolais.

Comme annoncé par le maire de la ville de Kasumbalesa, André Kapampa, une rencontre a eu lieu entre les autorités politiques de ces deux pays. Jean Claude Kamfwa Kimimba, vice-gouverneur du Haut-Katanga, a conduit la délégation congolaise à Copper belt.

« Il y a eu une rencontre au Copper belt, une province zambienne où les deux parties ont évoqué cette question de fermeture de la frontière et de la grève des chauffeurs. Il a été décidé de mettre en place des mécanismes de protection notamment des véhicules le long de la route, de Kasumbalesa jusqu'à Kolwezi. Un numéro vert va être mis à leur disposition et certaines barrières illégales doivent également être supprimées du côté de la RDC », explique une source de la société civile dans la ville frontalière de Kasumbalesa.

Les chauffeurs zambiens ont décidé de reprendre le trafic frontalier en contrepartie des garanties sécuritaires sur les routes de la RDC. Et déjà dans la matinée de ce jeudi, les commerçants congolais accèdent facilement en territoire zambien, les camions trucks traversent de tous les deux côtés.

Contexte

Les activités économiques à la frontière entre la RDC et la Zambie étaient fermées la matinée du mercredi, à Kasumbalesa. Ceci fait suite à la colère des chauffeurs zambiens qui protestaient contre le décès d'un chauffeur décédé la semaine dernière sur le sol congolais. Selon le maire de la ville de Kasumbalesa, André Kapampa, il s'était agi d'une désinformation, celle qui a fait savoir qu'il a été tué alors qu'en réalité, dit-il, il est mort naturellement. La rencontre entre les autorités du Haut-Katanga et celles zambiennes a résolu en urgence ce désagrément à la frontière.

José MUKENDI, à Lubumbashi