Kinshasa : Bracongo S.A apporte un financement à hauteur de 10.000$ aux femmes maraîchères membres de la Copemeco

Bracongo et Copemeco
Ph. ACTUALITE.CD

Un protocole d'accord a été conclu ce vendredi 26 août 2022 entre les brasseries du Congo (BRACONGO S.A) et la Confédération des petites et moyennes entreprises congolaises (COPEMECO). L’objectif de cette coopération est tout d'abord d'apporter un soutien financier aux femmes maraîchères de la ville de Kinshasa puis soutenir l'agriculture urbaine,  une activité génératrice d'emplois et des richesses, capable de contribuer au développement durable.

« Bracongo S.A dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale axée sur l'appui aux communautés locales en phase avec l'inclusion sociale, a résolu d'apporter à travers la Copemeco un soutien financier aux femmes maraîchères de la ville de Kinshasa. Notre entreprise s'est engagée à accorder aux femmes maraîchères un appui en numéraire à hauteur de 10.000$, laquelle donation sera octroyée en trois tranches dans un cycle trimestre à compter de ce jour », a dit Cyril Segonds, Directeur Général Bracongo S.A.

Et d'ajouter :

« Les femmes maraîchères sont celles qui nourrissent le peuple et Kinshasa. Nous sommes très fiers de les aider et d'avoir ce partenariat avec la Copemeco pour une bonne et simple raison : nous sommes dans le même domaine. La nourriture et la boisson, c'est ce qui fait vivre la population et la base de toute la société. Ces femmes font un travail important, il faut que leur secteur se développe vu la taille de la ville et les besoins de la nourriture du pays. Tout le Congo compte sur elles et nous aussi la Bracongo, nous comptons beaucoup sur elles. L'agriculture a été trop longtemps délaissée au Congo ».

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Le président du conseil d'administration de la Copemeco, André Dodo Balu, a salué ce geste.

« C'est une aide que Bracongo apporte aux mamans maraîchères, les appuie dans leurs activités de l'agriculture. Non seulement Bracongo apporte cet appui, il est également partenaire parce qu’elle-même est dans l'agriculture. C'est une usine brassicole mais elle a des sources de provenance des produits agricoles. Les impressions ne peuvent être que positives si le partenaire aide les mamans maraîchères. Ça pousse même les jeunes entrepreneurs à rester positif et à aller de l'avant », a-t-il déclaré.

S’adressant particulièrement aux mamans  maraîchères, M. Dodo les a appelées à faire bon usage de cette aide afin qu’elle produise des fruits.

« Cet argent donné par la Bracongo n'est pas le nôtre. C'est votre argent. Nous, nous sommes juste une interface pour vous aider. Alors l'utilisation de cette somme doit apporter des fruits et je vais veiller à ce que cet argent ne soit utilisé que pour les mamans maraîchères en aucune autre destination », a-t-elle expliqué.

Prenant la parole, le président fédéral de la Copemeco Kinshasa, Socrate Nsiku wa Nsiku, a initié un plaidoyer aux autorités de la Bracongo S.A afin de leur trouver un conteneur de 20 pieds qui sera aménagé au siège de l’organisation en vue d'installer une adresse fixe pour les réseaux des femmes entrepreneurs de la Copemeco.

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Au nom de toutes les 30 structures que regroupe le réseau des femmes patriotes congolaises, Liliane Ngalula, présidente de cette structure, a remercié la Bracongo pour cette initiative.

« Grande est notre joie en ce jour. Comme ils l'avaient promis, ils ont concrétisé. Chaque fois que les partenaires viennent sur le terrain, nous leur disons de venir nous voir à l'œuvre malgré que notre activité soit un peu négligée surtout par la jeunesse qui qualifie cela d'un métier de pauvre. Malgré les difficultés, nous sommes toujours à l'œuvre. Nous souhaitons à Bracongo que ce geste ne soit pas la dernière, de toujours nous appuyer parce que les besoins sont énormes », a dit Liliane Ngalula.

A la suite des différentes allocations, les responsables de la Bracongo et ceux de la Copemeco ont effectué une visite sur place dans des stands des femmes entrepreneures membres qui vendent des produits Made in Congo tels que les parfums,  sac, café,  savon et autres.

Signalons que ces femmes maraîchères sont butées à plusieurs difficultés notamment l'insuffisance de la main d'œuvre qualifiée, le désintéressement des nouvelles générations pour les activités maraîchères, le manque d'appui et matériel agricole, mauvaise système d'irrigation dans leurs sites, besoin de renforcement de capacité dans les nouvelles techniques modernes d'agriculture et manque de référence de négoce des produits maraîchers.

Ce protocole d’accord poursuit également un objectif spécifique celui de développer et pérenniser les cultures maraîchères qui pourront contribuer à l'équilibre alimentaire dans la capitale mais aussi à optimiser les capacités et les compétences des femmes maraîchères à maximiser leurs revenus pour le bien-être de leurs ménages.

Grâce Guka