RDC : 20 ans de digitalisation au service des communautés, Vodacom Congo réitère sa volonté d’être à la pointe de la technologie pour innover davantage

2002 - 2022, il y a de cela 20 ans jour pour jour que s'installait la société des télécommunications Vodacom en République Démocratique du Congo. Un Vodatalk - Show sous le thème " Digitalisation et Progrès" a été organisé ce vendredi 6 mai à l'hôtel Pullman afin de présenter sa contribution au développement social de la RDC à travers sa collaboration continue avec ses fidèles partenaires, tout secteur confondu.

Durant 20 ans, Vodacom Congo a relevé le défi de connecter la RDC entre elle mais aussi avec le monde. Le premier opérateur des télécommunications au pays s'est réjoui d'avoir remporté ce défi haut la main. À l'heure actuelle, Vodacom Congo couvre toutes les grandes villes et des milliers de zones rurales auparavant coupées du reste du pays et du monde.

« Ce temps a permis à Vodacom de connecter le Congo profond à une période de notre histoire ou le pays était divisé ou on a eu nos ingénieurs, héros dans l'ombre qui ont déployé nos sites dans les conditions parfois difficiles en prenant des risques, en bravant des dangers pour pouvoir connecter le monde au Congo et permettre aux individus, aux entreprises mais également à nos communautés de pouvoir communiquer en 2G, 3G puis en 4G. Vodacom a réussi à accompagner notre pays à travers des moments difficiles notamment les périodes où on a pu grâce au gouvernement et grâce à l'action de nous tous de retrouver la paix et l'unité de notre pays et c'est une grande fierté pour Vodacom d'avoir pu faire partie de ceux qui ont appuyé et contribué à la mise en place du pays que nous avons aujourd'hui, un pays grand, fort et plein d'innovations. Nous avons également à travers ces 20 ans d'innovations, contribué au progrès de tous. Vodacom a dès le début tenu à faire en sorte que sa contribution puisse aller au-delà du domaine des affaires mais s'assurer qu'on puisse être à la pointe de l'innovation », a fait savoir Khalil F. Al Americani, Directeur Général de Vodavom Congo dans son discours de circonstance.

Et de détailler :

« Je citerai quelques petits programmes comme moto molo où nous envoyons nos jeunes ingénieurs et nos jeunes techniciens et nos jeunes commerciaux se former en Afrique du Sud. Notre programme colombis aussi où nous avons envoyé nos équipes en Italie, en Allemagne et à travers le monde pour pouvoir acquérir les meilleures formations et meilleures technicités possible dans le domaine. Je citerai également Exetat qui a permis au peuple congolais et nos enfants de ne pas attendre des longues semaines pour avoir les résultats et de les avoir de façon digitale. Nous avons également contribué grâce à nos différents programmes à l'établissement des programmes comme Best of The Best qui a permis de mettre en avant la culture et la musique, l'art congolais mais également le lancement des bourses d'études Exetat pour nos élèves et enfants, d'autres programmes comme Alerte rouge et les meilleures j'en passe ».

À l’en croire, l'autre plus grand défi relevé par son organisation est d'avoir contribué à la rupture des inégalités en RDC. Aussi, il ambitionne de faire encore plus pour les prochaines années.

« De par le principe que communiquer est un droit pour tous et c'est pour ça que dans le cadre de son déploiement en 2G, 3G, 4G dans les sites ruraux, nous avons fait en sorte de pouvoir connecter le maximum de notre population à nos réseaux. Le but étant de réduire cette fracture digitale et numérique dans un monde qui est devenu un farewest technologique pour nous, nos entreprises, nos enfants et les générations futures tout en gardant à l'esprit les défis de notre pays où 50% de nos populations restent à connecter, le taux de pénétration de l'internet mobile reste un challenge et le taux de bancarisation également c'est dans ce sens-là que nous avons également lancé notre plateforme de monnaie électronique M-Pesa il y a maintenant plus de 10 ans », a expliqué Khalil F. Al Americani.

Et de poursuivre :

« Cette célébration est aujourd'hui une promesse et un appel à tous pour continuer à contribuer de façon positive, enthousiaste au développement de notre cher pays et s'assurer que on va pouvoir laisser aux générations futures un héritage qui leur permettra d'affronter le monde de demain ».

Pour sa part, le ministre du Numérique, Eberande Kolongele, a salué le travail abattu par cette société depuis son installation en RDC. Il a promis son accompagnement afin de réduire la fracture numérique au pays.

« Durant ces deux décennies, le numérique que le Chef de l'État met au centre de la gouvernance a joué et continue à jouer un rôle majeur. C'est vers le numérique que doivent se tourner vos perspectives présentes et à venir, elle doit être un levier, le moteur de développement tant de votre entreprise que de l'ensemble de la société congolaise. La réduction de la fracture numérique est l'une des voies de développement que notre pays a choisi et que dans ce contexte, mon ministère continue et continuera de soutenir toute initiative allant dans le sens de pouvoir réduire cette fracture numérique. Je voudrais féliciter Vodacom et l'encourager à s'investir davantage sur le chemin du développement et à relever les défis qu'il rencontre », a indiqué l'ancien directeur de cabinet adjoint de Félix Tshisekedi.

Dans le même registre, 3 panels composés des membres du Staff de Vodacom Congo et des partenaires ont exposé autour de trois sous thèmes différents à savoir : 20 ans d'innovations technologiques pour connecter le Congo profond au monde ; 20 ans d'innovations technologiques pour le progrès de tous et 20 ans d'innovations technologiques pour la réduction des inégalités. Dans leurs interventions, les panelistes ont présenté le parcours de la société au service des communautés, des entreprises et des individus pendant les deux dernières décennies.

« Les services tels que l'emprunt des unités, vous empruntez et après vous allez rembourser lors de votre prochaine recharge, ce sont là des produits qui changent la vie des gens. Le Congo a le problème d'insécurité, je peux aujourd'hui recharger mon Vodacom surtout les mamans, on commence à t'appeler, à te faire des WhatsApp et des SMS, nous avons développé un service qui vous permet aujourd'hui quand vous allez dans les cabines publiques que vous rechargez, vous créez un numéro privé, on recharge ce numéro privé, vous recevez le crédit dans votre téléphone, pour vous montrer combien comme nous tous nous insistons sur l'ADN de Vodacom, ça protège contre les harcèlements, vols on est en train de l'étendre pour M-Pesa. Ce sont des produits innovants qui changent la vie des gens. Vous avez un produit comme Papa Bonheur, les parents qui sont sensibles, qui ne veulent pas donner de l'argent à leurs enfants, il recharge où il prend son forfait en connectant son enfant, sa femme, son chauffeur, ce sont des produits révolutionnaires. Aujourd'hui, on a le compte Sponsor, tu peux appeler sans crédit, il suffit que quelqu'un mette votre numéro dans son téléphone comme sponsor, tu peux appeler chaque fois », a détaillé Albert Mboyo, un des panélistes, Directeur Marketing et Commercial ai de Vodacom Congo.

Vodacom Congo, filiale du groupe Vodacom (Pty) Limited, Afrique du Sud, qui à son tour, est une filiale du Groupe Vodafone International Ltd, Royaume-Uni (détenant 65% des parts), est une entreprise de télécommunications leader en République Démocratique du Congo, qui fournit une large gamme de service de communication, entre autre, la voix, la messagerie, l’Internet, les services financiers et les services convergents à plus de 16 millions d'abonnés et entreprises depuis 2002.

La mission première de Vodacom Congo en RDC est de “Connecter les communautés”. Etant une entreprise technologique, Vodacom Congo met en exergue sa technologie, ses produits et services pour connecter les individus, les communautés et les entreprises dans un monde devenu hautement numérisé.

La vision de Vodacom Congo repose sur trois piliers : (i) une société digitale, (ii) l’inclusion pour tous et (iii) la protection de la planète.

Clément MUAMBA