Jo Indekeu, Ambassadeur du Royaume de la Belgique en République Démocratique du Congo a échangé ce mardi 19 avril avec le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso autour de l’avancement du débat sur la loi électorale. Cette question divise la classe politique. Le camp Joseph Kabila dénonce le manque de consensus et a décidé de boycotter la première plénière consacrée à l’examen de la proposition de la loi électorale.
Le diplomate belge a indiqué qu’il est important que tous les députés prennent part au débat en vue d’avoir une loi électorale qui va mener vers des élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives dans le délai constitutionnel.
“Il (Mboso) a expliqué les évolutions des dernières journées par rapport au débat autour de cette loi électorale qui est très importante pour le Congo et qui devrait mener vers des élections libres, transparentes et dans le délai constitutionnel que nous aimerions également voir passer. Nous continuons ce dialogue avec tous les députés nationaux afin d'avoir une loi électorale qui puisse garantir des élections libres, transparentes et dans le délai constitutionnel”, a dit Jo Indekeu.
Débuté le jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale est au point mort à l'heure actuelle. Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, avait justifié cette pause dans l'objectif de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière consacrée à l'examen de la loi électorale. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.
Clément Muamba