VBG en RDC: après le meurtre Mme Buhoro, le BCNUDH plaide pour le renforcement de la lutte contre l’impunité et la protection des activistes des droits de l’homme 

Anne Marie Buhoro
Anne Marie Buhoro/Ph. droits tiers

Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a exprimé son inquiétude après le meurtre vendredi dernier à Minova (Sud-Kivu), de l’activiste des droits de l’homme Anne Marie Buhoro par son conjoint, un officier capitaine des FARDC. L’activiste était engagée dans la prise en charge des victimes des violences sexuelles dans la région.

Le BCNUDH qui parle d’une femme “très engagée localement auprès des survivantes de violences sexuelles” a salué la mémoire de l’activiste.

Ce nouveau cas de violence conjugale a provoqué la colère des activistes des droits de l’homme qui intervient après le meurtre de la journaliste Charline Kitoko Safi, tuée par son mari à Kamituga, toujours dans la province du Sud-Kivu. Les activistes sollicitent des procès publics pour ces meurtres. 

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme appelle tout au “renforcement de la lutte contre l’impunité” liée aux VBG et à “la responsabilité de protéger les défenseurs des droits de l’homme”.