Union sacrée: Katumbi consulte à Lubumbashi, retour à Kinshasa cette semaine avant la grande annonce

Photo ACTUALITE.CD

Moise Katumbi est de retour à Lubumbashi depuis dimanche. Il a entamé les consultations dans les provinces de l’ex-Katanga. Il évalue sa participation à l’Union sacrée pour la nation. Sur place, il échange avec les partenaires politiques mais aussi les forces sociales. Ces consultations interviennent après celles réalisées à Kinshasa. Le leader d’Ensemble pour la République avait été reçu par les ambassadeurs et avait consulté plusieurs de ses partenaires partenaires politiques. 

« Certains ambassadeurs nous ont demandé de rester dans l’Union sacrée estimant que ce n’est pas le bon moment. Beaucoup d’autres nous ont également dit le contraire. La décision finale n’est pas encore prise », a dit à ACTUALITE.CD, un cadre bien placé d’Ensemble pour la République.

A Kinshasa, certaines délégations étaient venues même de Goma, le Nord-Kivu étant considéré comme une province stratégique pour Katumbi. 

Le retour à Kinshasa 

Les sources proches de l’ex-gouverneur annoncent à ACTUALITE.CD son retour dans la capitale dès cette semaine. Il poursuivra les consultations avec notamment les délégués des zones géographiques: les provinces de l’Est, celles de l’Ouest ainsi que celles du Nord, du Sud et du centre du pays. 

« C’est une décision qui aura un impact sur la vie politique du pays. C’est important qu’il consulte le plus grand nombre de personnes. Il tiendra compte de la géopolitique. En politique, c’est important d’écouter les autres. Il a un parti », a confié à ACTUALITE.CD, un des ses proches collaborateurs.

Possible rencontre avec Félix Tshisekedi?

Il n’est pas prévu une rencontre avec Félix Tshisekedi, mais cela n’est exclu: « il ne se dérobe pas. Il avait dit à Fayulu qu’il verra Félix Tshisekedi le jour et il l’a fait le jour ».

On évalue quoi?

Les matières évaluées sont celles qui figurent dans le cahier des charges proposés à l’Union sacrée par la partie Katumbi.

« Nous avons un cahier des charges, même s’il n’a pas tenu compte de cela, mais nous avons un document. La sécurité dans l’Est, le social, l’enseignement, le Ram, les réformes électorales, la CENI, la loi électorale. Qu’est-ce qui a été fait et pourquoi? Ça vaut la peine de rester ou pas. S’il faut rester, c’est pourquoi et s’il faut partir, c’est pourquoi ». 

Beaucoup d’autres choses énervent le camp Katumbi. Par exemple, il ne comprend toujours pas comment la partie Tshisekedi accorde autant de considération au FCC « qui se trouve majoritaire autant au pouvoir que dans l’opposition ». La grande décision est attendue avant lundi prochain.