Assemblée nationale : le député Jean-Marc Lombaku appelle le ministre des PME à plus d'innovations dans son secteur pour créer la richesse au niveau local

Eustache Muhanzi
Eustache Muhanzi, ministre des PME. Ph. Droits tiers

Le député national Jean-Marc Lombaku a invité le ministre d’Etat, ministre de l’entreprenariat et petites et moyennes entreprises Eustache Muhanzi à innover dans son secteur en vue de créer les richesses au niveau local. Il l'a lancé cet appel lors de l'examen de la question orale avec débat adressée à Eustache Muhanzi sur l'application de la loi fixant les règles applicables à la sous traitance dans le secteur privé.

« Aussitôt que la loi a été promulguée, il y a eu plus de 14 pays, les Européens qui ont introduit le recours, le recours pourquoi faire ? Je n'ai pas compris parce que je ne sais pas m'imaginer que lorsque les pays européens promulguent leurs lois les ambassadeurs africains peuvent introduire un recours. C'est pourquoi j'ai demandé au ministre de me produire le procès verbal qui a été établi après certaines concertations qui ont eu lieu. Vous voyez que le bois qui est fabriqué à Lodja par exemple arrive ici, le bois est exporté à l'étranger, et quand il est transformé en garde robe, chaise ou en lit, ces mêmes bois nous revient ici et vendus à un a prix extrêmement chère, voilà pourquoi j'ai proposé au ministre d'essayer d'innover dans son secteur, innover comment envoyer nos techniciens apprendre quand ils apprennent, ils vont venir ici et ils vont fabriquer localement et ça permet de créer la richesse locale », a dit à la presse mercredi 20 octobre dernier le député national Jean-Marc Lombaku.

Eustache Muhanzi Mubembe avait sollicité 48 heures pour répondre aux préoccupations soulevées par les députés nationaux.

La loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises congolaises à capitaux congolais en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Depuis son entrée en vigueur en 2017, cette loi n'est toujours pas d'application comme il fallait sur terrain.

La même loi prévoit la protection de la main-d’œuvre travaillant dans les entreprises de la sous-traitance, la création de l’emploi pour les nationaux et l’élargissement de l’assiette fiscale au profit du Trésor public.

Clément MUAMBA