RDC-EPST : les syndicalistes invitent le gouvernement à respecter les engagements pris avec les enseignants dans l'accord de Bibwa avant la rentrée scolaire

Les syndicats des enseignants lors d'une manifestation devant le ministère de l'EPST à Kinshasa/Ph ACTUALITE.CD

L’intersyndical de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST) a invité, ce lundi 27 septembre, le gouvernement à respecter et faire respecter les engagements pris avec les enseignants congolais contenus dans l’accord de Bibwa. Il s’agit notamment du paiement des deuxième et troisième paliers. Cette déclaration a été faite à l’occasion de l’ouverture des travaux de la commission paritaire entre le gouvernement et le banc syndical dans le cadre des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire. 

" Vous avez donc le devoir d'Etat de respecter et de faire respecter les engagements que vous avez pris avec l'enseignant congolais conformément au protocole d'accord de Bibwa. A ce jour, l'enseignant congolais ne jure que sur l'application de l'accord de Bibwa en général et particulièrement sur le paiement des deuxième et troisième paliers, la prise en charge des enseignants nouvelle unité, la suppression des zones salariales et l'octroie des primes de brousse, la construction des nouvelles salles des classes et nouveau bâtiment dans le cadre de l'effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire. Que le gouvernement prenne des dispositions pour vider tous les litiges avant la clôture de ces travaux ", a déclaré Godefroid  Matondo, porte-parole de l’intersyndical de l'EPST. 

Le ministère de la fonction publique, du budget, de l'EPST et des finances représentent le gouvernement dans ces assises. En face, il y a les experts, les partenaires techniques de l'EPST et les syndicalistes qui participent à ces travaux.

Pour rappel, réuni à Bibwa, dans la banlieue de Kinshasa, le gouvernement et le banc syndical avaient conclu l’accord dit de Bibwa pour le paiement des salaires de nouvelles unités et non payés, la reprise des échelons et grades des enseignants sur les listes de paie supprimées par le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE) mais aussi l’audit de ce dernier.  Les syndicalistes avaient aussi plaidé pour que le taux soit réduit à 5% pour l'impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) sur les primes permanentes. Ils avaient également rappelé au gouvernement représenté par la primature, le ministère du budget, de la fonction publique, de l’emploi travail et prévoyance sociale, son engagement à octroyer un salaire de 150 USD au huissier tel que repris dans le cahier de charge de septembre 2018 de l’intersyndical national de l’administration publique (INAP).

Ivan Kasongo