Juillet 2020, L’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) avaient écrit au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour dénoncer l’entérinement du choix de Ronsard Malonda par certaines confessions religieuses comme futur président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Il est, par conséquent, déconcertant que Madame la Présidente (Jeanine Mabunda) ait travesti la vérité et fait entériner frauduleusement par la plénière de l’Assemblée nationale une quelconque désignation du président de la CENI par les confessions religieuses, et ce, sur base de faux procès-verbal d’une élection fictive dressé par certains chefs des confessions religieuses et délégués, non attitrés quant à ce. », disaient-ils dans une lettre signée par Fridolin Ambongo et André Bokundua.
Même scénario en 2021, le 18 aout, selon les informations de ACTUALITE.CD, André Bokundua et Marcel Utembi, ont écrit au Chef de l’Etat. Ils souhaitent le voir « urgemment ». Ils disent avoir constaté le contexte délicat dans lequel se déroule la désignation des délégués des confessions religieuses à la CENI.
En juillet 2020, Félix Tshisekedi avait accédé à leur demande et le cas Malonda a été enterré. Tous les yeux sont braqués sur le chef de l’Etat: va t-il agir comme l’année passée? Entre-temps, Lamuka, FCC, Ensemble pour la République, UNC espèrent toujours un processus plus inclusif et ne participent pas aux travaux de la commission dite paritaire opposition-majorité.