RDC: sept soldats et 18 miliciens tués, nouveau bilan des affrontements dans les hauts plateaux

Photo ACTUALITE.CD

Sept militaires et dix-huit miliciens ont été tués en trois jours de combats dans les hauts plateaux de l'Est de la République démocratique du Congo, en proie à des conflits récurrents entre communautés, selon un nouveau bilan établi samedi par l'armée.

Des combats ont éclaté jeudi, lorsque l'armée a annoncé avoir réagi aux attaques d'une coalition des groupes armés Makanika-Twigwaneho-Ngumino composés des membres de la communauté Banyamulenge, des Tutsi congolais aux lointaines origines rwandaises.

"Le bilan des affrontements est revu à la hausse à dix-huit miliciens neutralisés (tués) et sept militaires tombés sur le champ d'honneur", a écrit le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l'armée dans le Sud-Kivu.

Vendredi, un précédent bilan faisait état de trois militaires et six miliciens tués après une offensive contre cette coalition qui tentait de prendre le siège de l'état major opérationnel de l'armée dans cette zone, selon l'armée.

La région des Hauts plateaux est le théâtre d'un conflit opposant des groupes armés constitués sur des bases communautaires, notamment des Banyamulenge et d'autres communautés (Bafuliro, Babembe, Banyiundu...).

La coalition "Twigwaneho" (auto-défense) et "Ngumino" ("nous restons là", en kinyamulenge) est composée de membres de la communauté banyamulenge. Ces groupes armés ont été rejoints par le colonel Michel Rukundo Makanika qui a déserté l'armée début 2020 avec un groupe de militaires.

Avec AFP