Augustin Kabuya: « si c’est pour nos interventions, nos divergences de vue, nous décrétons un cessez-le-feu »

Augustin Kabuya, Secrétaire général de l'UDPS/Ph. ACTUALITE.CD

Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, s’est une fois de plus prononcé au sujet des violences qui ont touchées les objets et les lieux liturgiques catholiques. Au cours d’une adresse aux militants, il a rejeté les accusations portées contre son parti.

« Les mêmes méthodes étaient utilisées en 2018 quand on s’était prononcé en faveur de la machine à voter. Les mêmes personnes s’en étaient pris aux édifices de l’église catholique. Ils ont changé des stratégies et ont opéré la journée. Depuis quand l’UDPS peut envoyer 16 personnes pour aller protester. S’il était question de protester, on serait aller à la CENCO, pas chez le cardinal », a t-il dit.

Et d’ajouter: 

« Ces personnes sont à la recherche du boulot. Aujourd’hui, ils vont aller en congé technique. Ils n’auront plis des matières. Si c’est pour nos interventions, nos divergences de vue, nous décrétons un cessez-le-feu pour voir comment les choses se passent. Nous voulons aller aux élections en 2023 ».

Selon lui, le parti est dans la préparation des élections de 2023.

« Aucun membre de l’UDPS n’a reçu des instructions de la part de la hiérarchie pour s’en prendre aux installations de l’église catholique. Personne ne peut nous empêcher d’émettre notre point de vue (…). Tshisekedi va aller aux élections en 2023 pour avoir une majorité confortable en 2023, avec ou sans recensement ». 

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Ivan Kasongo