CENI: l'Udps condamne la propension des confessions à vouloir imposer "l'alternance en 2023" et appelle ses militants à la vigilance

Militants de l'UDPS
Les militants de l'UDPS au siège du parti à Kinshasa/Ph. ACTUALITE.CD

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) condamne la propension des confessions religieuses à vouloir imposer l'alternative à l'issue du scrutin prévu en 2023. Ce, grâce à leur candidat Présent de la commission électorale nationale indépendante dont le mandat sera validé à l'Assemblée nationale.

"L'UDPS/TSHISEKEDI dénonce et condamne la dangereuse prise de position des représentants des confessions religieuses, qui dans leur communiqué du 23 juillet 2021, se sont résolus manifestement, par le truchement de leur candidat futur président de la CENI, à la mise en place d'un processus électoral qui devrait obligatoirement imposer l'alternance au pouvoir en 2023", peut-on lire dans un communiqué de l'UDPS.

Pour le parti présidentiel, cette position des confessions religieuses est une usurpation du droit du peuple souverain à se choisir ses propres dirigeants.

"Le fait pour les représentants des confessions religieuses de déclarer au point 5 de leur communiqué que les élections de 2023 n'auraient pour finalité absolue que d'arriver à l'alternance constitue, d'abord, un éloignement par rapport à l'objet de leur mandat consistant à proposer un ou des candidat (s) Président (s) de la CENI à entériner par l'Assemblée Nationale et, ensuite, une usurpation du droit du peuple souverain à se choisir ses propres dirigeants, en même temps qu'un déni du droit constitutionnel d'un Président en plein mandat de briguer un second mandat selon l'article 70 de notre Constitution".

Par ailleurs, l'UDPS appelle la population à la vigilance et à rester mobilisée.

Vendredi 23 juillet, les membres de la plateforme des confessions religieuses étaient en plénière pour lancer le processus de désignation de futurs animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour eux, ce nouveau cycle électoral doit corriger les erreurs du passé : « il faut obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023 », avait déclaré l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) au nom des confessions religieuses.

Auguy Mudiayi