Ensemble pour la République réagit au dépôt de la proposition de loi initiée par Noel Tshiani. La direction politique du parti de Moise Katumbi s’est réunie ce jeudi 8 juillet. Et les mots choisis sont sans équivoques.
« Toute éventuelle inscription au calendrier des travaux de l’Assemblée nationale de ce texte consacrera la rupture définitive et irréversible au sein de l’Union sacrée entre les tenants de l’instrumentalisation de la nationalité et du repli identitaire aux fins de conservation du pouvoir et les véritables républicains qui aspirent à donner au peuple congolais la possibilité de désigner librement ses dirigeants parmi tous leurs compatriotes à la faveur d’élections crédibles, apaisées et inclusives », dit le communiqué signé par Dieudonné Bolengetenge Balea, secrétaire général d’Ensemble pour la République.
Et d’ajouter :
« Il appartient aux congolais et à seuls, non à une poignée de politiciens jouant aux apprentis sorciers, de choisir librement celles et ceux qui auront la charge de conduire la nation ».
Pour le contexte, cette proposition de loi voudrait exclure de l’élection présidentielle les candidats ayant un parent étranger. Les partisans de Moïse Katumbi, né d’une mère congolaise et d’un père originaire de l’île grecque de Rhodes, pensent que c’est une manoeuvre pour exclure leur champion.
Le texte est porté à l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu de la mosaïque Front commun pour le Congo (FCC), membre de l’Union sacrée.