RDC-Volcan : des enfants sinistrés cantonnés à Sake réclament leur retour à l’école

Les enfants sinistrés cantonnés à Sake reclamant leur retour à l'école/Ph. ACTUALITE.CD

Une centaine d’enfants dont les parents sinistrés du volcan Nyiragongo sont encore cantonnés à Sake, à 27 kilomètres de Goma dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), ont manifesté lundi 14 juin dans les rues de Sake pour exiger leur retour à l’école. Selon la société civile locale, ces enfants ont manifesté devant leur site d'hébergement, situé à quelques 200 mètres du bureau administratif du groupement Kamuronza.

Ils détenaient des calicots sur lesquels on pouvait notamment lire « nous voulons retourner à l’école à l’instar de nos semblables de Goma et Nyiragongo », « la jeunesse d’aujourd’hui, le Congo de demain » etc.

« Tous les enfants de ces sinistrés sont regroupés ici pour demander leur retour à l’école. Les enfants plaident pour leur éducation. Alors, moi en tant que leader de la société civile, je ne devais pas passer sous silence tout ce qui se passe ici. Je demande aux autorités, comme le Chef de l’État est ici dans cette province, qu’il puisse penser à ces enfants parce qu’ils représentent l’avenir de notre pays et leur éducation en dépend », a dit Muisha Busanga Léopold, président de la société civile du groupement Kamuronza.

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D'après Sadiki Muhima, président de ce site, plus de 400 personnes qui ont perdu leurs maisons dans l'éruption du volcan  Nyiragongo du 22 mai dernier à Buhene sont hébergées à cet endroit et vivent dans des conditions précaires.

Lors de sa visite à ce site, le 8 juin dernier pour superviser l’opération de retour des déplacés du volcan à Goma et dans le territoire de Nyiragongo,  le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Romy Ekuka, a laissé entendre que les personnes dont les maisons ont été calcinées par la lave du Nyiragongo vont demeurer à Sake en attendant que le gouvernement prépare les conditions et l'endroit où ils seront logés.

Les coulées de lave et les conséquences du volcan Nyiragongo ont causé la mort de plus de 30 personnes, plus de 3 000 maisons détruites, des centres de santé et des écoles ont également été affectés.

Jonathan Kombi, à Goma