Les 4èmes journées scientifiques du paludisme, axées sur le thème « paludisme à l’ère des maladies émergentes et réémergentes », ont pris fin vendredi 28 mai dernier. Les recommandations assorties de ces assises sont notamment le traitement à donner à la femme enceinte, qui souffre du paludisme.
« Les présentations des intervenants nous ont suggéré d’utiliser d’autres méthodes innovantes par rapport au Paludisme, notamment le traitement des masses en cas d’épidémies. Ils ont aussi exprimer le besoin de travailler davantage sur le traitement préventif de la femme enceinte qui souffre du paludisme, parce que nous n’avons qu’une seule molécule, qu’on utilise et qui commence à montrer ses limites, donc il faut davantage des recherches. Nous avons aussi parlé du traitement de la femme enceinte au 3ème trimestre quand elle a le paludisme, parce que l’OMS nous a recommandé d’utiliser les ACT pour traiter le paludisme chez toute personne normale, mais on tarde un peu dans notre guide de politique nationale », a dit Dr Eric Musomena, directeur au programme national de lutte contre le paludisme.
Les participants à ces travaux prévoient des plaidoyers en faveur des études et recherches sur la mise en place effective de ces propositions. « Il y a eu tant de propositions que nous allons étudier. Nous allons faire des plaidoyers auprès du ministère de tutelle, pour que nous puissions mettre ça à l’œuvre ».
C’est la vice-ministre de la santé publique, hygiène et prévention qui a clôturé ces travaux de deux jours, qui ont réunis professeurs d’universités et chercheurs de Kinshasa et d’autres provinces.
Ces assises ont été organisées en partenariat avec Sanru Sarl, l’OMS, le Fonds mondial et l’USAID. Elles ont pour objectif d’offrir un cadre d’échange d’expériences et d'expertise aux différents acteurs œuvrant dans la recherche sur le paludisme en vue de partager et valoriser la recherche et les multiples connaissances dans ce domaine.
Thérèse Ntumba