Les policiers ont fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les militants et cadres du l’Union pour la nation congolaise (UNC) réunis ce vendredi 28 mai devant le siège du parti pour une marche de soutien à Vital Kamerhe à quelques jours du début de son procès en appel dans l’affaire 100 jours.
Les autorités urbaines n’ont pas autorisé cette marche, soutient la police. Les discussions entre les deux parties pour négocier n’ont pas abouti. Le dispositif sécuritaire a été renforcé sur place. Quelques manifestants se trouvant encore devant le siège du parti sont poursuivis par les policiers.
Plus d’une centaine de militants se sont retrouvés cette matinée devant le siège du parti aux côtés de quelques députés, de l’épouse ainsi que des enfants de Vital Kamerhe pour cette marche, qui devrait aller jusqu’à la place Rond-point Moulaert dans la commune de Bandalungwa.
Ivan Kasongo