Condamnation de Willy Bakonga : pour le SYECO, les enseignants sont les principaux “vainqueurs” dans cette affaire

Les syndicats des enseignants lors d'une manifestation devant le ministère de l'EPST à Kinshasa/Ph ACTUALITE.CD

Secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), Cécile Tshiyombo se dit satisfait de la condamnation à 3 mois de servitude ^pénale, de l'ancien ministre de l'Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga et demande à l'actuel ministre de tirer des leçons issues de cette affaire.

Pour Cécile Tshiyombo, la condamnation de Willy Bakonga est une victoire pour les enseignants.

« Les enseignants ne peuvent que dire qu’ils sont vainqueurs dans cette affaire puisque après avoir dénoncé, ils ont été mal vus. Personne n'a cru à ce qu'ils disaient. Aujourd'hui, la vérité a éclaté au grand jour. Les enseignants membres du SYECO se disent être des citoyens capables de découvrir après le constat, de retrouver et dénoncer les citoyens inciviques après avoir détourné les deniers publics », a déclaré Cécile Tshiyombo à ACTUALITE.CD

Et d'ajouter :

« L'actuel ministre n'a qu'à tirer les leçons. Le pays a besoin des gens qui savent ce qu'a été le pays, ce que le pays est devenu et ce que le pays sera demain, et non des dirigeants qui ne regardent qu'au bout du nez. Mais il doit regarder plus loin pour savoir qu'est-ce qu'il faut faire du sous-secteur qui est un sous-secteur pilier du système éducatif congolais. C'est un citoyen congolais qui a eu à dénoncer certains méfaits, il a même porté plainte contre son prédécesseur, et maintenant qu'il est là, il doit se référer à ceux qui peuvent l'aider à travailler convenablement ».

L'ancien ministre de l'EPST, Willy Bakonga Wilima, a été condamné à trois ans de servitude pénale principale ce jeudi 29 avril à Kinshasa. C'était à l'issue d'un procès en flagrance à la Cour de Cassation. Recherché par la justice en RDC depuis le 16 avril, Willy Bakonga a été arrêté à Brazzaville avec une importante somme d'argent sur lui. C'était le 20 du même mois avant d'être extradé à Kinshasa.

Ivan Kasongo