Environnement et développement durable/RDC : Eve Bazaiba veut travailler pour transformer les potentialités en richesses au bénéfice de la population congolaise

Eve Bazaiba Masudi, Vice-premier ministre de l’environnement et développement durable est officiellement entrée en fonction mardi 27 avril après une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Claude Nyamugabo.

Elle a salué le travail abattu précédemment dans le secteur de l’environnement. Mais bien plus, Mme Bazaiba promet de travailler afin qu’au niveau national, la population puisse jouir des potentialités dont dispose le pays dans le domaine de l’environnement.

« Par rapport à ce ministère, notre pays vit aujourd’hui une double dimension : il y a la dimension nationale sur les besoins de la population à jouir de ces richesses. Les potentialités que nous avons toujours entendues à travers ce ministère, nous avons l'opportunité de les rendre palpable à des richesses qui vont aider le Congo à aller de l'avant. Donc un environnement, le développement durable en terme économique, social et surtout la justice sociale est possible. La seconde est la dimension internationale, mondiale. Tous les projecteurs du monde visent la République Démocratique du Congo dans ce domaine parce que nous avons la responsabilité mondiale, le deuxième poumon du monde. Il se fait que la nature est juste telle que Dieu l'a créée, il y a aussi deux poumons donc le Congo nous avons cette responsabilité de faire respirer le monde, de donner l'oxygène au monde, sans l'oxygène, on ne vit pas et ça c'est oxygène au propre tout comme au figuré. Nous la faune, la flore, tout ce qui comporte la biodiversité, l'eau et ça peut nous aider à remettre le Congo dans l'échiquier international par rapport à notre position géostratégique, par rapport au leadership dans le concert des Nations », a expliqué Eve Bazaiba.

Le Vice-premier ministre de l’environnement et développement durable affirme que le projet de société de son secteur a été détaillé dans le programme du gouvernement adopté par l’Assemblée nationale. Le Premier ministre Sama Lukonde avait décliné en trois axes la politique gouvernementale dans le secteur de l’environnement à savoir, la préservation, la conservation et la restauration. « Le Gouvernement s’activera à faire bénéficier à notre pays des compensations et fonds actuellement disponibles aux plans régional et international pour la conservation de son écosystème. A cet égard, il est tout de même inadmissible que la RDC qui est le pays qui protège le mieux les forêts tropicales ne bénéficie jusque-là d’aucun financement international pour ce faire », avait notamment dit Sama Lukonde.

Clément Muamba