Le nombre d’atteintes aux droits de l’homme par les groupes armés documenté par le BCNUDH au cours du mois de février a augmenté de l’ordre de 17% par rapport à janvier. L’ONU évoque 495 violations pour ce seul mois. Sur l’ensemble du territoire, 65% des violations documentées ont été commises par des combattants de groupes armés, dont les exécutions sommaires d’au moins 175 personnes, dont 22 femmes et neuf enfants, tandis que les agents de l’Etat sont responsables de 35%, dont les exécutions extrajudiciaires d’au moins 22 personnes, dont une femmes et cinq enfants. La majorité des violations et atteintes a de nouveau été enregistrée dans la province Nord-Kivu (228 violations, soit 50% des violations commises dans ces provinces), de l’Ituri (103 violations), du Sud-Kivu (35 violations) et au Maniema (26 violations).