Augustin Kabuya à la CENCO : « l’UDPS ne peut jamais avoir peur des élections même si elles devraient se tenir demain »

Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a animé ce jeudi 4 mars une matinée politique au siège du parti dans la commune de Limete à Kinshasa. Il est notamment revenu sur la position des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), qui ont rappelé la nécessité d’organiser les prochaines élections “en 2023 pas plus tard”.

Pour le SG de l’UDPS, la CENCO ne fait que rejoindre l’UDPS qui, selon lui, n’a jamais eu peur des élections et est bien consciente que les élections sont impératives en 2023.

« Les évêques sont juste venus nous rejoindre puisque le dimanche déjà, nous nous étions réunis ici dans une réunion de causerie morale pour préparer les gens pour les élections de 2023. Je n'ai jamais vu un étudiant qui a bien préparé la matière avoir peur de la session. Nous, UDPS, nous ne pouvons jamais avoir peur des élections même au cas où ça devrait se tenir demain », a fait savoir Augustin Kabuya.

Et de poursuivre :

« Même eux-mêmes (les évêques, ndlr) savent que nous, nous avons toujours été prêts pour les élections. J’ai entendu les gens condamner les évêques, je dis non. C'est leur rôle de nous rappeler ce qui doit être fait. Pour preuve, moi-même j'ai tenu une réunion ici le dimanche et j'ai parlé des élections. Nous n'avons aucune leçon à recevoir puisque nous sommes sur la voie des élections en 2023 s'il y en aura ».

La CENCO avait, à la suite de sa réunion du comité permanent tenu du 22 au 25 février à Kinshasa, publié un message dans lequel elle a notamment rappelé la nécessité pour le prochain gouvernement de tout mettre en œuvre pour organiser les élections de 2023 dans les délais.

Ce message n’avait pas été bien accueilli du côté de la présidence de la République dont la direction de communication avait d’ailleurs pris l’initiative de publier un communiqué intitulé : “ELECTIONS 2023 : NE CONFONDONS PAS LES RÔLES!” dans lequel la Présidence s’est notamment demandé : “D’où vient alors la peur des princes de l'Église ?”.

Ivan Kasongo