Discours sur l'état de la Nation : pour Jacques Ndjoli, le Chef de l'Etat "a fixé le cap après l'effritement de la majorité"

Le député national Jacques Ndjoli et d'autres élus du Grand Equateur après consultations au Palais de la Nation/Ph ACTUALITE.CD

Le député national Jacques N'djoli estime que l'adresse du chef de l'État à la nation ce lundi 14 décembre "est un discours qui fixe le cap suivant après la constatation de l'effritement de la majorité ". 

Pour lui, "tout se structure autour de l'article 78 de la Constitution qui parle de la désignation d'un Informateur et la formation d'un nouveau Gouvernement d'Union nationale qui va prendre en charge toutes les préoccupations soulignées lors des consultations nationales tenues au Palais de la Nation sous l'initiative du Président de la République, Félix Tshisekedi". 

Le député du Mouvement de Libération du Congo (MLC) espère de cette union sacrée des réformes profondes de notre gestion étatique afin de donner une chance à notre avenir.

"Vous avez vu comment le Bureau a été restructuré, comment les élus ont montré leurs désaveux dans la vision qui était celle d'hier c'est-à-dire d'une majorité de blocage. Après les élections (des nouveaux membres du Bureau de l'Assemblée nationale), il est important qu'on puisse consolider les options qui ont sous-tendu la détermination des uns et des autres pour changer le Bureau pour que les choses avancent dans le bon sens", a soutenu Jacques N'djoli.

Contexte

C’est le deuxième discours de Félix Tshisekedi devant le congrès après celui prononcé le 13 décembre 2019. Ce jour-là, le Chef de l’Etat annonçait 2020 comme l’année de l’action. Pendant cette période, les membres de la coalition FCC-CACH étaient en harmonie. Le Chef de l’Etat avait publiquement salué son « frère » Joseph Kabila pour avoir respecté « son engagement constitutionnel, celui de permettre au peuple congolais de choisir librement ses nouveaux dirigeants ».

Tshisekedi avait par la même occasion fait des promesses notamment en rapport avec la question de la double nationalité, la dotation aux députés nationaux pour des assistances sociales, l’élargissement de l’assiette fiscale, la prospection et la certification des réserves minières et la mise en œuvre de la Couverture Sanitaire Universelle. Mais la plupart de ces promesses restent à ce jour non tenues.

Germain Lobo