Crise politique en RDC: la MONUSCO va poursuive son travail de bons offices avec toutes les parties prenantes

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Leila Zerrougui Représentante spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations, va poursuivre les contacts avec toutes les parties prenantes impliqués dans la crise politique en RDC.

« Je crois comme depuis des années, la Représentante spéciale, qui sera de retour ce soir, va continuer ses efforts de bons offices, de rester en contact avec toutes les couches politiques pour aider dans la décrispation, si on veut utiliser ce terme », a expliqué David Gressly, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général en RDC, qui était mercredi à la conférence de presse de la MONUSCO. 

Il a égale ment donné des indications sur le mode opératoire:

« C’est toujours la même chose : travailler ensemble avec tout le monde, avec tous les partis politiques, la société civile pour aider à trouver des solutions qui vont permettre une évolution politique positive au pays. Déjà, nous avons noté plusieurs avancées au pays, et c’est déjà bien. Le fait qu’il y ait parfois des tensions, cela existe un peu partout et dans d’autres pays aussi ». 

Il est resté positif et optimiste.

« Mais on va continuer notre travail de bons offices au niveau national mais aussi au niveau des provinces. C’est ce que nous faisons ici à l’est, par exemple, chaque fois qu’on voit quelque chose où on peut donner un coup de main avec notre capacité, on le fait volontiers. Donc, on va continuer. Je sais que la Représentante spéciale, elle-même, a été très active jusqu’à son départ, il y a deux semaines. Elle est de retour aujourd’hui. Elle va continuer son travail de bons offices et je crois qu’on va trouver une issue positive en matière de politique, que ce soit à Kinshasa ou ailleurs, bien sûr. » 

La tension est toujours vive entre FCC et CACH. Félix Tshisekedi a annoncé des consultations qui devraient commencer cette semaine avec toutes les sensibilités politiques. Entretemps, le FCC considère cette nouvelle position de Félix Tshisekedi comme un acte de trahison. Des réunions se multiplient de part et d’autre.