RDC : certains congolais pensent que des étrangers testent un vaccin contre COVID-19 sur eux

ACTUALITE.CD

Le rapport du Partenariat pour la Réponse Factuelle au COVID-19, 76%  des congolais se fient à la désinformation : certains pensent que des étrangers testent un vaccin contre la COVID-19 sur eux, d’autres disent que étrangers discréditent les médicaments africains qui pourraient guérir le COVID-19.

« Même si la plupart des personnes interrogées ont déclaré avoir des connaissances de base sur la COVID-19, les données de l’enquête montrent que les fausses idées qui circulent sur le virus sont courantes, notamment les rumeurs d’interférence étrangère dans les traitements et vaccins. Environ un répondant sur trois pense que des étrangers tentent de discréditer les traitements africains et de tester des vaccins sur la population d’Afrique. Les utilisateurs des réseaux sociaux en Afrique du Sud, au Kenya, au Nigeria et en République démocratique du Congo sont particulièrement sceptiques vis-à-vis des projets de vaccins », lit-on dans ce rapport.

Pour ce rapport, ces données montrent qu’il est urgent de mettre en place une communication efficace sur le sujet, d’impliquer la communauté afin de contrer la désinformation et de convaincre les populations de se faire vacciner lorsqu’un vaccin sera disponible.

Cette enquête du PERC a été réalisée au téléphone entre le 4 et le 17 août 2020 auprès de plus de 24 000 adultes dans 18 États membres de l’UA dont : Cameroun, Côte d’Ivoire, RDC, Égypte, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mozambique, Nigéria, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan, Tunisie, Ouganda, Zambie, et  Zimbabwe.

L’objectif de cette enquête est, de manière plus générale, d’aider les gouvernements à déterminer l’acceptabilité, l’impact et l’efficacité des mesures sociales et de santé publiques (MSSP) liées à la COVID-19, notamment leurs effets indirects sur la santé, la sécurité alimentaire et l’économie. L’Union Africaine par le biais des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC Afrique) et  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont parmi les partenaires de cette enquête.

Thérèse Ntumba